Monaco : un peu de love, beaucoup de tendresse information fournie par So Foot 19/02/2025 à 00:27
Monaco a fait du Monaco, ce mardi soir à Lisbonne. Souvent séduisante, l'ASM a encore été plombée par ses erreurs individuelles et sa fragilité défensive. Un mélange de tendresse et de naïveté rédhibitoires à ce niveau de compétition, au point qu'on ne sait pas trop s'il faut les aimer ou les maudire.
Des sentiments contraires peuvent se bousculer, devant un écran et un match de foot, un mardi soir de Ligue des champions. De l’amour, de la frustration, de l’admiration, de l’agacement, du bonheur, de la colère, de l’espoir et finalement du désespoir, voilà en quelques mots le tourbillon provoqué par les Monégasques à Lisbonne, où ils n’ont pas réussi à vaincre Benfica (3-3) et la malédiction de la Luz pour se frayer un chemin en huitièmes de finale de la compétition reine. L’AS Monaco a résumé sa saison, ses qualités et ses défauts, en une rencontre aussi spectaculaire que plombante. Au fond, on a envie d’aimer cette équipe jeune, joueuse, naïve et donc imparfaite, comme elle nous pousse à la détester, à certains moments, à force de répéter les mêmes erreurs, les mêmes fautes et d’accumuler les déceptions.
Les paradoxes de Monaco
Cette ASM a du charme, elle incarne en quelque sorte la cruauté que peut provoquer le foot. Ses trois buts marqués à Lisbonne, dans un stade surchauffé, valent le coup d’œil, même si Anatoliy Trubin a bien aidé l’entrant George Ilenikhena pour le troisième. Takumi Minamino et Eliesse Ben Seghir avaient montré la voie, Maghnes Akliouche a lui déposé son CV sur la scène européenne et auprès de Didier Deschamps à un mois de la prochaine liste des Bleus. Le milieu offensif de 22 ans a rayonné, comme souvent cette saison, confirmant son talent et obligeant ceux qui aiment le ballon à l’aimer. On aurait eu envie de le revoir en Ligue des champions le mois prochain, comme on aurait bien revu Lamine Camara, 21 piges, qui a fait oublier les absences de Denis Zakaria et Al-Musrati à lui tout seul.…
Par Clément Gavard pour SOFOOT.com
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