Michele Kang : elle, multi-présidente
information fournie par So Foot 24/09/2025 à 15:23

Michele Kang : elle, multi-présidente

Après l'ère Textor, une nouveau chapitre s'est ouvert à Lyon avec l'arrivée de Michele Kang comme présidente de l'entité fin juin. Six mois après sa prise de poste, à l'orée des débuts des Gones en Ligue Europa face à Utrecht et dans un contexte particulièrement vindicatif à l'encontre de la multipropriété, notamment à Strasbourg, quid des Lyonnais ? Tour d'horizon.

Lorsque sa nomination comme présidente de l’Olympique lyonnais est tombée le 29 juin dernier (au même moment que la tête de son ami John Textor), son nom n’était pas étranger aux supporters lyonnais et aux suiveurs du football féminin. Michele Kang c’est avant tout la première femme d’affaires à posséder plusieurs clubs féminins à travers le monde, trois pour être précis : Washington Spirit aux États-Unis, L’OL Lyonnes depuis 2023 et le dernier de la liste London City Lionesses depuis décembre 2023. Devenue officiellement la présidente de l’OL masculin et PDG d’Eagle Football Group, elle a permis aux côtés de Michael Gerlinger, devenu directeur général de l’entité lyonnaise, le maintien du club en Ligue 1. Alors en quoi ce fonctionnement est-il différent de ce qui se passe à Strasbourg version BlueCo, par exemple ?

Un modèle de multipropriété différent

Dans le monde du football, Michele Kang est un ovni. Devenue fin juin, la première femme à prendre le contrôle d’une entité masculine en Ligue 1, c’est bien le football féminin qui a sa préférence. Un mode de vie comme elle l’expliquait à L’Équipe : « On pourrait dire que ce que j’accomplis dans le football féminin est un acte de rébellion, car je défie les idées reçues. Aujourd’hui, moi, l’immigrée coréenne en Amérique, je me bats pour que des jeunes femmes soient traitées à la hauteur de leur talent et de leur mérite. J’y vois une certaine ironie. » Le crédo pour la femme d’affaire est simple : les trois équipes en sa possession doivent être les meilleures dans leur championnat, voire à l’échelle continentale pour la formation lyonnaise et pour cela pas question de faire sans moyens, comme elle l’a expliqué au micro de France Inter en juin 2023 : « Je pense que le football féminin va devenir aussi important que le football masculin et pour y parvenir nous devons investir dans le football féminin : dans l’environnement des entraînements, du jeu, dans la santé et sécurité des joueuses. » Des paroles et des actes, à l’instar du dévoilement du prochain centre d’entraînement

Par Léna Bernard pour SOFOOT.com

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