Loïc Durand : « Toute ma vie était calquée autour de l'AC Ajaccio, donc ça fait un vide » information fournie par So Foot 22/08/2025 à 15:53
L'AC Ajaccio traverse une semaine noire, entre dépôt de bilan et liquidation judiciaire. Une catastrophe pour tout un club, des salariés aux supporters, dont Loïc Durand, fidèle parmi les fidèles et connu pour ne pas manquer un déplacement depuis Montluçon depuis plus de dix ans pour les matchs à l'extérieur.
On a appris lundi que l’AC Ajaccio déposait le bilan. Comment as-tu accueilli cette triste nouvelle ?
Déjà, bon, ça faisait un petit moment que ça nous pendait au nez. On savait qu’au bout d’un moment, ça allait casser, malheureusement. Pour l’instant, ça passait, mais là, ça a cassé. En tout cas, j’étais optimiste, comme d’autres supporters, bien évidemment. On se disait :
« Non, ça ne peut pas nous arriver, ça n’arrive qu’aux autres. »
Mine de rien, ça s’approchait petit à petit. On voyait que le coup de massue s’approchait, que l’épée de Damoclès au-dessus de notre tête allait bientôt tomber. Les dirigeants nous ont laissé espérer avec le possible rachat par l’Américain Glenn Straub, puis par le Catalan Baké. Donc, on nous a laissé espérer dès le départ. On a espéré jusqu’au bout.
Et toi, d’un point de vue plus personnel, comment tu le vis ?
J’ai encore du mal à y croire. Ce n’est pas très palpable. Même si, forcément, il y a un gros manque, parce qu’habituellement, à cette période-là, le championnat a recommencé depuis juillet. Moi, en tout cas, j’aurais déjà fait trois ou quatre déplacements pour les matchs amicaux. En plus, c’est une période que j’aime bien, parce que ça nous fait aller dans des petits stades un peu partout, dans le sud, dans des ambiances champêtres. Dans ces petits stades, on est vraiment entre nous, proches les uns des autres, proches des joueurs, des dirigeants, des autres supporters, qu’ils soient locaux ou visiteurs. Il y a un manque.…
Propos recueillis par Titouan Aniesa pour SOFOOT.com
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