Lionel Messi, l’hommage du peuple
information fournie par So Foot 05/09/2025 à 13:00

Lionel Messi, l’hommage du peuple

Pour sa dernière en Argentine avec l’équipe nationale, Lionel Messi a été copieusement célébré par le public de Buenos Aires. Un hommage logique pour la Pulga mais pour lequel il s’est battu sur le terrain car sa relation avec son pays a longtemps été tumultueuse.

Qui aurait pu se douter il y a un peu plus de 20 ans, lorsque Lionel Messi écopait d’un carton rouge face à la Hongrie une minute seulement après sa première entrée avec l’Argentine, que tout un pays lui rendrait hommage de cette façon ? Dans un stade Monumental comme toujours plein à craquer, la Pulga a fait ses adieux à son public en y disputant son dernier match avec l’ Albiceleste sur ses terres. Une fête sublimée par une victoire facile contre le Venezuela (3-0), et un doublé pour couronner le tout. Dès l’échauffement, les yeux embués de larmes, l’octuple Ballon d’or a compris que cette ultime soirée sur ses terres serait spéciale. Rejoint par ses trois fils lors de l’hymne national, l’ex-Parisien a vécu une nuit spéciale, sorte de jubilé avant l’heure, alors qu’il lui reste une Coupe du monde à disputer dans neuf mois. « Pouvoir terminer de cette manière, c’est ce dont j’ai toujours rêvé » , a-t-il lancé après le succès des locaux.

Du scepticisme à l’idôlatrie

« Être avec mon peuple… Pendant plusieurs années, j’ai ressenti de l’affection à Barcelone, et je la garde encore… Mon rêve était de la vivre ici, dans mon pays, avec mon peuple » , s’est-il également livré, mettant le doigt sur un aspect de sa carrière qu’il a longtemps traîné comme un boulet. Parti très jeune en Catalogne, il a rapidement été considéré comme un étranger par ses compatriotes, qui ont eu du mal à accepter le petit gaucher, dont la similitude footballistique est aussi frappante que la différence de caractère qu’il entretient avec Diego Maradona, l’idole du pays. Tandis que l’Argentine comptait sur un réservoir offensif exceptionnel (Ángel Di María, Sergio Agüero, Gonzalo Higuaín, Ezequiel Lavezzi), les échecs successifs de cette génération dorée, notamment lors de la Coupe du monde 2014 et la Copa América 2016 ont encore plus fragilisé la réputation de Messi au pays, accusé d’être un pecho frío , un « sans couilles » comme dirait Roberto De Zerbi, expert en testicules.…

Par Léo Tourbe pour SOFOOT.com

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