Le Real de Madrid est-il le Donald Trump du foot ?
information fournie par So Foot 12/05/2025 à 00:07

Le Real de Madrid est-il le Donald Trump du foot ?

Le Real Madrid et Barcelone se sont affrontés lors d’un Clásico qui sentait le soufre, et qui a vu les Catalans s’imposer sans discussion possible. Un match dont l’enjeu sportif et le spectacle ont été un peu éclipsés par la transformation du club de Florentino Pérez en un ersatz footballistique de Donald Trump, malgré le gros spectacle proposé...

Le constat est triste. Mais de fait, ce Clásico n’est plus simplement un choc entre deux prétendants au titre. Cette lutte d’influence et de prestige devrait pourtant, au regard de l’histoire ou des effectifs alignés, suffire à la rendre exceptionnelle. Y compris dans le contexte de la 35 e journée de Liga, disputée ce dimanche : le Barça désireux de remporter au moins une Liga après son élimination au goût amer contre l’Inter en Ligue des champions d’un côté, Kylian Mbappé qui doit sauver au minimum sa saison ou la dernière mission de Carlo Ancelotti sur le départ de l’autre. Sur ce plan, ce match fou a tenu ses belles promesses (six buts en première mi-temps dont une remontada barcelonaise en deux minutes, et un triplé du capitaine de l’équipe de France) avec une victoire catalane au bout. Malheureusement, la beauté du jeu est presque devenue accessoire. La lente et irrésistible mutation trumpiste du Real Madrid, particulièrement évidente cette saison en raison des contre-performances sur le terrain, a relégué quasiment toute considération tactique à la périphérie des analyses et des inquiétudes.

L’arbitrage comme ennemi

Avant la rencontre, Real Madrid TV – ou Fox News – s’est une fois de plus acharnée avec virulence sur l’arbitre désigné, Alejandro José Hernandez Hernandez, coupable de trimbaler « le plus mauvais pourcentage de victoires du Real Madrid parmi ceux qui l’ont dirigé au moins dix matchs (54 %) » prouvant qu’il représente un « supporter de Barcelone depuis son enfance » . Le 4-3 du week-end semble largement contredire tout ce charabia propagandiste, l’arbitre ayant sifflé un penalty pour le Real ou en refusant un autre au FCB tout en se montrant très indulgent en n’expulsant pas Aurélien Tchouaméni. Peu importe, les faits ne pèsent plus : Florentino Pérez a, en effet, transformé son club en une machine de guerre politique et économique au sein du monde du football. Désormais, les procédés rhétoriques employés constituent un reflet assez similaire à ce qui se passe dans une autre Maison-Blanche du côté de Washington. Les c

Par Florian CADU pour SOFOOT.com

Lire la suite de l'article sur SoFoot.com