Le Parc des Princes, au centre du jeu politique information fournie par So Foot 11/12/2025 à 21:11
Les candidats et candidates à la mairie de Paris - dernièrement Emmanuel Grégoire (PS) - se sentent obligés de sortir leur petit couplet sur l’avenir du Parc des Princes, qui risque donc bel et bien d’être vendu à QSI. Sans débat démocratique ?
Tout le monde le sait, QSI a les yeux rivés sur les élections municipales à Paris en mars 2026, surtout étant donné ses relations exécrables avec Anne Hidalgo. Son rêve : pouvoir racheter le Parc des Princes, à ses conditions. Si elle n’ose pas l’avouer, la direction du PSG porterait certainement son choix sur Rachida Dati. La candidate de la droite dans la capitale est la plus encline à régler le dossier de la vente du Parc des Princes dans les plus brefs délais si elle venait à s’installer à l’hôtel de ville.
Un enjeu politique
Il demeure un petit problème : l’information judiciaire menée depuis 2023 au sujet du lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane, arrêté au Qatar en 2020 – apparemment pour avoir été en possession d’informations sur Nasser al-Khelaïfi. Or, dans cette affaire, la ministre de la Culture serait alors intervenue auprès des autorités de l’émirat, dans un rôle qui reste à déterminer. Si ce volet judiciaire se prolonge, il s’avérerait compliqué pour elle d’être partie prenante dans les négociations avec ses amis qataris. Et dans les rangs de LR, tout le monde ne partage d’ailleurs pas son enthousiasme pour le principe d’une cession. En outre, l’un des inconvénients de la démocratie reste que ce ne sont pas forcément ceux ou celles que l’on souhaite qui l’emportent, surtout dans une ville qui, durant les dernières échéances, a plutôt voté à gauche. Les déclarations du candidat du PS, Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint d’Anne Hidalgo, ont donc dû légèrement rassurer du côté de la Factory.…
Par Nicolas Kssis-Martov pour SOFOOT.com
Lire la suite de l'article sur SoFoot.com