Le nouveau préfet d'Île-de-France rattrapé par des accusations de sexisme information fournie par Le Point 06/08/2020 à 20:13
À peine arrivé à Matignon, Jean Castex a fait savoir qu'il ne voulait plus de lui. Et le message semble être passé. Le 15 juillet, quelques jours après le remaniement, le secrétaire général du gouvernement Marc Guillaume a été évincé. Un fait rare dans l'histoire de la Ve République. À chaque changement de gouvernement, le titulaire de ce poste stratégique n'était que très rarement remplacé. Plusieurs rumeurs avaient circulé pour expliquer ce départ express.
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L'une d'elles mettait en avant la place trop importante qu'avait prise ce haut fonctionnaire dont les surnoms ne manquaient pas : « Grand Chambellan » ou encore « Premier ministre bis ». Mais une toute autre raison pourrait en partie expliquer les circonstances de cette disgrâce. D'après Le Monde , Marc Guillaume aurait fait l'objet, sans être nommé, d'une note groupée rédigée à plusieurs mains par les collaboratrices de l'Élysée, dénonçant des paroles sexistes.
Pas de sanction, mais une mise au point
Le texte aurait été transmis le 8 mars 2018 à Anne de Bayser, la secrétaire générale adjointe de la présidence de la République. Une date symbolique qui correspond à la journée du droit des femmes. « Si nous n'avons pas à souffrir directement de comportements sexistes au sein de votre cabinet, nous sommes régulièrement confrontées
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