France: L'enquête sur le pétrolier soupçonné d'infraction est "une bonne chose", dit Macron information fournie par Reuters 01/10/2025 à 15:12
L'enquête des autorités françaises sur une infraction présumée commise par le pétrolier Boracay, frappé de sanctions, battant pavillon béninois et ancré au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), est "une bonne chose", a déclaré mercredi le président Emmanuel Macron.
Le navire est soupçonné d'appartenir à la "flotte fantôme" russe, des navires utilisés par Moscou pour exporter son pétrole malgré les interdictions prises en raison de la guerre en Ukraine.
"(...) c'est évidemment ce qu'il faut faire. Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage, qui justifient d'ailleurs que la procédure soit judiciarisée aujourd'hui", a répondu Emmanuel Macron aux journalistes qui l'interrogeaient sur le sujet, en marge d'un sommet informel de l'Union européenne au Danemark.
Selon le président français, les flottes fantômes russes financeraient 40% de l'effort de guerre de Moscou et "c'est une bonne chose que ce travail ait été fait et qu'on ait pu l'interrompre".
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a auparavant affirmé que la Russie ne disposait d'aucune information sur le pétrolier en question.
L'armée russe a parfois dû intervenir pour rétablir l'ordre lorsque des pays étrangers mènent des "actions provocatrices", a ajouté Dmitri Peskov, après avoir été interrogé sur le sujet.
(Reportage Reuters, rédigé par Anastasia Teterevleva ; version française Kate Entringer, édité par Augustin Turpin)