Le Hamas demande des garanties avant tout cessez-le-feu à Gaza
information fournie par Reuters 03/07/2025 à 13:18

Le Hamas cherche à obtenir des garanties que la nouvelle proposition américaine de cessez-le-feu dans la bande de Gaza conduira bien à la fin de la guerre, a déclaré jeudi une source proche du groupe palestinien, alors que l'armée israélienne tue des dizaines de personnes par jour dans l'enclave.

Les responsables israéliens se sont dits optimistes sur les chances de parvenir prochainement à un nouvel accord de cessez-le-feu et à la libération des derniers otages, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a répété mercredi que son objectif restait la destruction totale du Hamas.

L'armée israélienne poursuit de son côté ses opérations et ses bombardements intensifs, qui ont fait au moins 59 morts depuis le début de la journée, dont une vingtaine de personnes qui se dirigeaient vers un centre de distribution d'aide, ont déclaré jeudi les autorités sanitaires de Gaza.

Le président américain Donald Trump a déclaré mardi qu'Israël avait donné son accord de principe à la finalisation d'un accord de cessez-le-feu de 60 jours, au cours duquel les belligérants s'efforceront de mettre fin à la guerre.

Le Hamas cherche à obtenir des garanties que le conflit ne reprendra pas une fois que les otages ont été libérés, a précisé la source proche du groupe. Deux responsables israéliens ont dit que ces détails étaient encore en cours de discussion.

Une autre source a déclaré qu'Israël attendait la réponse du Hamas d'ici vendredi et que, dans le cas où celle-ci serait positive, une délégation israélienne entamerait des discussions indirectes pour finaliser l'accord, alors que Benjamin Netanyahu est attendu lundi à Washington.

Selon des sources, la proposition prévoit la libération échelonnée de 10 otages israéliens encore en vie et la restitution des corps de 18 autres en échange de prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes. Sur les 50 otages restants à Gaza, 20 seraient encore en vie.

(Rédigé par Nidal Al-Mughrabi au Caire, avec la contribution de Maayan Lubell à Jérusalem; version française Tangi Salaün, édité par Sophie Louet)