La justice impose le gel du plan de suppression de postes de Thales dans le spatial information fournie par AFP 17/12/2025 à 20:53
Le tribunal judiciaire de Toulouse a décidé de geler le plan de suppression de près d'un millier de postes dans l'activité spatiale de Thales annoncée en 2024 et contesté par la CGT, selon une décision consultée mercredi par l'AFP.
Dans ce jugement, rendu lundi, la justice "ordonne la suspension du projet", et enjoint à Thales Alenia Space, filiale du groupe dans le spatial, de "procéder à une nouvelle évaluation précise" de "l'impact du projet" sur la "charge de travail" des salariés.
Cette décision donne raison à la CGT, qui estimait que ce plan mettait "en danger la santé des salariés".
Elle "éloigne définitivement la perspective de ce plan", s'est réjoui Thomas Meynadier, représentant CGT, interrogé par l'AFP.
Thales avait annoncé en mars 2024 la suppression et le redéploiement de 1.300 postes de sa branche spatiale, dont 1.000 en France, ailleurs dans le groupe, en raison de la crise des satellites de télécommunication.
Le plan a toutefois été gelé "jusqu'à mi-2026" par Thales en juin dernier, alors que deux tiers des salariés avait déjà été redéployés.
Mais la "suspension ne concernait pas les postes indirects", comme "les RH ou la communication", explique M.Meynadier.
La direction avait en outre précisé qu'elle ne renonçait pas à son plan, parlant d'un "ralentissement" de son déploiement, en espérant d'autres contrats majeurs dans le domaine des satellites de télécommunications.
Contacté par l'AFP, Thales n'était pas en mesure de réagir à cette information.