« La gestion des gardiens sous QSI, c’est grotesque »
information fournie par So Foot 27/11/2024 à 17:17

« La gestion des gardiens sous QSI, c’est grotesque »

Lancé par Luis Enrique dans le grand bain de la Ligue des champions sur la pelouse du Bayern, Matvey Safonov n’a pas vraiment marqué des points en offrant le but de la victoire au Bayern. Arrivé cet été dans la capitale, le Russe cristallise pourtant les échecs répétés à ce poste, ainsi que l’exposition au-dessus de la moyenne des portiers parisiens.

Bayern-PSG, 66 e minute de jeu. Sur son côté droit, Joshua Kimmich est pressé comme une orange par Vitinha et se voit obligé de remiser en retrait au niveau du rond central. Pas le move le plus conseillé de l’histoire du foot, mais quand on est le Bayern, on peut se le permettre. Évidemment, la passe du pied gauche du blondinet allemand est parfaite : Bradley Barcola est trop court pour intercepter, Kim Min-jae fait automatiquement quelques pas en arrière pour accueillir le cuir comme il se doit, quand tout à coup, une masse verte surgit et intercepte le cuir. Comme tombée du ciel, elle casse parfaitement le pressing de Lee Kang-in, puis oriente magnifiquement le jeu côté gauche sur Kingsley Coman pour finir par une petite glissade enfantine. « Oh mais qu’est-ce qu’il fait là Neuer, mais qu’est-ce qu’il fait ! » s’exclame alors aux commentaires Sidney Govou, qui n’a plus qu’à contempler médusé la nouvelle prise d’initiative gagnante du légendaire gardien allemand. Neuer, quoi. À 38 ans, la muraille de Bavière a donné une nouvelle leçon de ce que doit être un portier de top niveau en 2024 : proactif, à l’aise des deux pieds, serein sur sa ligne et surtout, peut-être le point le plus important, la capacité de ne pas subir le jeu. Tout ce que n’a pas le PSG, finalement.

Donnarumma, Safonov et le bal des gardiens sous QSI

Au lendemain matin de cette nouvelle déconvenue européenne, une stat peu flatteuse pour le club parisien a émergé et fait mal : Manuel Neuer a réussi plus de dribbles pendant la rencontre (1) qu’Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Warren Zaïre-Emery et Fabian Ruiz réunis. Un cas de figure révélateur selon Jérôme Alonzo, portier du PSG de 2001 à 2008, du mal principal de cette équipe au-delà du cas de ses hommes gantés : le manque de talent. « Si c’est effectivement au niveau du gardien que tu vois le plus la différence entre Paris et les autres grands d’Europe, le PSG souffre surtout d’un manque de talent global, parce que le “franchise player” du PSG aujourd’hui, c’est Ousmane Dembélé ! Wow ! Ah bah là, oui d’accord,

Par Andrea Chazy pour SOFOOT.com

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