«Illisible et discriminante»: bientôt uneloi contre l’écriture inclusive?

information fournie par Le Point 16/02/2021 à 17:41

«  S'attaquer à l'orthographe, en se réfugiant derrière l'écriture inclusive, est un bien petit combat dans la cause pour l'égalité homme-femme ! » François Jolivet, député LREM de l'Indre, ne mâche pas ses mots. À l'initiative d'une proposition de loi – dans le cadre de la loi « séparatisme » – visant à l'interdire « pour les personnes morales en charge d'une mission de service public », l'élu s'inscrit contre ce qu'il nomme « un combat militant [visant à gommer la prééminence masculine de notre langue, NDLR], le fruit d'une vision personnelle en rien majoritaire, aujourd'hui entré dans le service public ».

« Sans être réactionnaire, je suis un défenseur de la langue française », confie d'abord l'élu, dont le texte s'appuie largement sur l'avis officiel de l'Académie française, qui s'est toujours, profondément, opposée à l'écriture inclusive. « Au hasard des publications parfois officielles, nous découvrons des mots nouveaux : “iels” pour “ils/elles”, “toustes” pour “tous/toutes”, “celleux” pour “celles/ceux”. “Cher·e·s lecteur·rice·s déterminé·e·s” », fulmine-t-il ainsi le 11 février, depuis son compte Twitter.

Quand la fièvre identitaire frappe l'université

Et d'expliquer vouloir lutter « contre une écriture brouillant la nature même des messages », quand elle ne serait pas « illisible et discriminante ». « Le combat pour l'égalité

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