Ile-de-France: Siemens Mobility a remporté le contrat d'automatisation de la ligne 13
information fournie par Boursorama avec AFP 26/08/2025 à 18:22

Siemens Mobility a remporté auprès de la RATP le contrat d'automatisation de la ligne 13 du métro parisien, a annoncé l'entreprise dans un communiqué transmis mardi.

( AFP / MARTIN LELIEVRE )

Le contrat inclut l'équipement des nouvelles rames, le renouvellement du poste de contrôle et la formation des agents d'exploitation. Son montant n'a pas été dévoilé à la presse.

"Le projet va commencer dès à présent et la ligne sera complètement automatisée avec la mise en circulation des premières navettes sans conducteur à partir de 2032", a précisé Siemens Mobility auprès de l'AFP.

La ligne 13 est déjà équipée d'un système d'automatisation partiel qui contrôle automatiquement l'accélération et le freinage du train, laissant au conducteur l'ouverture et la fermeture des portes, le départ et la sécurité.

Le nouveau système d'automatisation intégrale permettra au train de circuler sans conducteur, notamment grâce à des capteurs sur les rails et dans les navettes. Un dispositif déjà en place sur les lignes 1, 4 et 14 du métro parisien.

"Le projet sera mené depuis notre centre de compétences mondial pour les automatismes ferroviaires et la cybersécurité situé à Châtillon", a déclaré le président de Siemens Mobility France, Alexandre Quéméneur, dans le communiqué.

Le contrat comprend une option, pouvant aller jusqu'à 30 ans, pour des prestations de maintenance sur la durée de vie du système.

Avec l'automatisation de la ligne, Siemens Mobility souhaite "renforcer la sécurité et la fréquence sur la ligne, tout en optimisant la consommation d'énergie".

La ligne 13 est l'une des plus fréquentées du réseau parisien, avec plus de 550.000 voyageurs par jour, et l'une des plus longues car elle s'étend sur 24 kilomètres, rappelle Siemens Mobility.

L'appel d'offres avait été lancé par la RATP fin 2023. À l'époque, la Fédération Nationale des Associations d'Usagers des Transports (Fnaut) Ile-de-France avait dit dans un tweet redouter "de lourds impacts travaux".