Guerre en Ukraine : Donald Trump envisage de menacer Vladimir Poutine de fournir des missiles Tomahawk à Kiev information fournie par Boursorama avec Media Services 13/10/2025 à 08:54
"Veulent-ils que des Tomahawks soient lancés dans leur direction ? Je ne pense pas", s'est interrogé Donald Trump, qui avait promis de résoudre la crise en 24 heures.
"Je vais peut-être lui dire : 'Écoute, si cette guerre ne se termine pas, je vais leur envoyer des Tomahawks'". Donald Trump a déclaré dimanche 12 octobre qu'il envisageait de menacer Vladimir Poutine de fournir des armes de longue portée à l'Ukraine si le président russe ne mettait pas fin à l'invasion russe dans ce pays.
Donald Trump envisage ces derniers mois la vente de missiles longue portée américains Tomahawk aux Européens pour les livrer à l'Ukraine, sa rencontre avec Vladimir Poutine à la mi-août en Alaska (États-Unis) n'ayant pas permis de progresser vers la fin de la guerre.
" Je vais peut-être lui en parler . Je vais peut-être lui dire : 'Écoute, si cette guerre ne se termine pas, je vais leur envoyer des Tomahawks'", a déclaré Donald Trump aux journalistes à bord d'Air Force One lorsqu'on lui a demandé s'il allait aborder le sujet avec le président russe lui-même.
"Nouvelle escalade"
Le dirigeant américain a fait savoir que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé des Tomahawks lors de leur entretien téléphonique samedi à propos d'une nouvelle livraison d'armes à Kiev.
"Les Tomahawks constituent une nouvelle étape dans l'agression", a ajouté Donald Trump, qui se rendait en Israël et en Egypte pour promouvoir un accord de paix à long terme à Gaza. "Veulent-ils que des Tomahawks soient lancés dans leur direction ? Je ne pense pas" , a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine a auparavant mis en garde contre la fourniture de Tomahawks à Kiev, affirmant que cela constituerait "une nouvelle escalade" et affecterait les relations entre Washington et Moscou.
Donald Trump répète que la guerre en Ukraine, qu'il s'était engagé à résoudre dans les 24 heures suivant son entrée en fonction en janvier, est le conflit le plus difficile qu'il ait tenté de dénouer.