Gaz : la France a déjà rempli à 90,06% ses stocks pour l'hiver, en avance sur son objectif stratégique information fournie par Boursorama avec Media Services 25/08/2022 à 09:07
Les stocks de Teréga, l'un des deux gestionnaires du réseau de transport de gaz en France, étaient à 91,21% de leur capacité, quand ceux de Storengy, filiale d' Engie en étaient à 89,67%, selon le site de la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI).
La France est en bonne route pour réaliser l'objectif du gouvernement, qui est d'atteindre 100% de ses stocks de gaz avant novembre afin de faire face à de potentielles pénuries liées à la guerre en Ukraine. Ce jeudi 25 août matin, les stocks sont en effet remplis à 90,06%, selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI),
Dans le détail, les stocks de Teréga, l'un des deux gestionnaires du réseau de transport de gaz en France, étaient à 91,21% de leur capacité, quand ceux de Storengy, filiale d'Engie en étaient à 89,67%, selon le site de l'AGSI. Le géant russe Gazprom a depuis le début de la guerre en Ukraine stoppé les livraisons de gaz à plusieurs pays européens et a drastiquement baissé en juin ses livraisons à l'Europe via le gazoduc Nord Stream.
La France, qui se dit dans une situation plus "favorable" que ses voisins, compte sur des stocks de gaz remplis au maximum et sur un nouveau terminal méthanier dès l'an prochain pour faire face à d'autres potentielles baisses des approvisionnements.
La France largement en avance sur l'objectif stratégique
La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait indiqué plus tôt dans l'été que l'objectif du gouvernement était de remplir les stocks à 100% "avant le premier novembre", alors que les opérateurs ont d'habitude pour obligation de remplir seulement ces réserves à 85% à cette date.
Le pays semble désormais largement en avance sur cet objectif stratégique. D'autant plus que "c'est sur la question du gaz russe que se jouera une partie de la croissance en Europe dans les mois qui viennent" et le risque de récession, a de son côté affirmé mercredi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
"Tout va dépendre des décisions de Vladimir Poutine sur le gaz", a-t-il indiqué sur France 5, "Si jamais il décide de couper le gaz pour l'UE et la zone euro, nous évaluons l'impact sur la croissance, pour la seule France, à un demi-point de PIB, et sans doute davantage pour d'autres économies plus dépendantes du gaz russe que nous".