France: repli de 0,5% de la consommation des ménages en janvier, selon l'Insee

information fournie par Boursorama avec AFP •28/02/2025 à 11:00

La consommation des ménages en biens s'est repliée en janvier, de 0,5% en volume par rapport au mois précédent, en raison du "net recul" des achats de biens fabriqués, a indiqué vendredi l'Insee.

En décembre, la consommation des ménages avait augmenté de 0,7%, toujours sur un mois.

Le repli observé en janvier "s'explique par le net recul des achats de biens fabriqués", en baisse de 2,4% après une hausse de 1,9% en décembre, précise l'Insee. "A l'inverse, la consommation alimentaire rebondit (+1,4%) et la consommation d'énergie ralentit" mais reste toujours en hausse (+0,2%).

Pour les biens fabriqués, ce sont principalement les achats de biens durables qui ont marqué le pas, avec un recul de 3,9% en janvier, après une augmentation de 2,9% en décembre selon des données révisées, toujours sur un mois.

Une baisse due "essentiellement" au recul des achats de matériels de transports, notamment motos et voitures neuves, précise l'Insee.

Ce "net repli" est "la conséquence du contrecoup des fortes augmentations des dépenses" sur ces postes en décembre 2024, dans un contexte de nouvelles normes règlementaires entrées en vigueur en décembre 2024 puis en janvier 2025, ajoute l'institut.

Toujours dans la catégorie biens durables, les dépenses en équipements du logement (appareils ménagers, produits électroniques, ordinateurs) ont également reculé.

Pour l'habillement et le textile, les dépenses ont reculé de 1,7% (après une hausse de 1,6% en décembre).

La consommation alimentaire des ménages a elle rebondi, de 1,4%, après une baisse de 1,6% en décembre, "sous l'effet du rebond des dépenses en produits agroalimentaires", tandis que la consommation des produits non transformés, elle, ralentit. La consommation de tabac s'est "nettement" repliée.

Côté dépenses des ménages en énergie, elles ont ralenti en janvier, avec une hausse de 0,2% après +2,4% en décembre. La consommation en gaz "repart à la baisse, tandis que celle en électricité ralentit fortement".