Fonds flexibles : un placement adapté à la conjoncture ?
information fournie par Le Revenu 22/10/2022 à 08:25

La gestion diversifiée flexible, patrimoniale ou offensive s'est heurtée aux difficultés de l'année 2022. (© Fotolia)

Les supports patrimoniaux et offensifs ont du mal à tenir leur promesse de préservation du capital. Mais il reste des exceptions, même si les actions ne sont plus le moteur majeur de performance en 2022.

Après avoir profité des gains des marchés d'actions en 2021, la gestion diversifiée flexible, patrimoniale ou offensive (lire le glossaire), s'est heurtée aux difficultés de l'année 2022, marquée par un recul concomitant des actions et des obligations, une symétrie rarissime.

Ces stratégies d'investissement, qui visent des performances positives dans toutes les configurations de marché, s'appuient en général davantage sur l'une ou l'autre de ces deux grandes classes d'actifs. Un pari impossible cette année. Le CAC 40 cède 16% en 2022 à mi-octobre. Sur cette même période, les fonds d'obligations d'entreprises en euro perdent en moyenne 15%.

Les seuls supports flexibles qui arrivent à tenir la promesse d'une préservation du capital sont ceux qui s'appuient plutôt sur la méthode long/short en actions, à l'instar de BDL Rempart (lire l'encadré). Celui-ci rejoint notre sélection, en remplacement de Covéa Flexible, qui en sort.

Nouvel environnement

De 2019 à 2021, les actions ont constitué le principal moteur de performance des allocations les plus offensives. Et les fonds dits patrimoniaux, qui cherchent à limiter la volatilité en consacrant une part plus importante aux obligations, ont dû, eux aussi, y recourir pour faire face à la rentabilité très faible, voire négative, des obligations. Cet environnement a totalement changé en 2022. L'absence d'alternative aux actions des années précédentes

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