Fantacalcio, pour ramener de la fantasy dans leur vie information fournie par So Foot 09/11/2025 à 22:57
Des millions de joueurs dans toute la Botte, de l’argent à gagner et pas mal d’histoires à raconter : le Fantacalcio est la principale ligue fantasy italienne, au point de devenir un vrai phénomène socioculturel dans le pays.
Il y a celui qui répertorie les performances des joueurs dans un tableur Excel. Celle qui se rappelle son grand-père jouant à la version papier. Ce supporter de la Roma avouant « avoir quasiment exulté sur des buts de la Lazio » lorsqu’il avait Immobile dans son équipe. Un de ses amis ayant dû arrêter, car la pratique « le faisait trop souffrir » . En Italie, il suffit d’évoquer autour de soi le Fantacalcio pour récolter un paquet d’anecdotes. La principale ligue fantasy du pays, ce championnat de football virtuel basé sur les performances réelles des joueurs, déchaîne les passions depuis bientôt 40 ans. De l’époque de Maradona et Van Basten à celle de Nico Paz, Marcus Thuram et Rafael Leão, 6,5 millions d’utilisateurs sont recensés, alors que l’Italie compte 58 millions d’habitants.
Difficile de la comparer à Mon Petit Gazon, son équivalent français. Parmi les 4 millions de joueurs revendiqués par la plateforme hexagonale, comptent également les inscrits à sa plateforme de pronostics Mon Petit Prono. Surtout, au-delà d’être la première ligue fantasy de football à avoir vu le jour en Europe, le Fantacalcio a dépassé la simple sphère ludique des amateurs de foot. Le jeu s’est ancré comme une pratique sociétale. Un film sur le sujet, Ogni Maledetto Fantacalcio (« Complètement footus », en VF), est même disponible sur Netflix depuis l’été dernier.…
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Par Victor Le Boisselier pour SOFOOT.com
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