Du nouveau pour l’étiquette énergie
information fournie par Boursorama avec LabSense 07/12/2020 à 12:00

Depuis le 1er novembre, une nouvelle étiquette énergie s’affiche sur certains appareils électroménagers. Et si votre nouveau frigidaire en compte deux, ce n’est pas une erreur mais le début d’une transition.

Du nouveau pour l’étiquette énergie - iStock-starush

Pourquoi cette étiquette ?

D’après une étude du Gifam en 2018, 90 % des consommateurs français estiment que l’étiquette énergie est un outil important. Celle que l’on trouve sur la porte de la machine à laver ou du frigidaire a d’ailleurs fêté ses vingt-six ans cette année. C’est une directive européenne qui l’établie en 1992 mais on ne la rencontrera qu’en 1995. Cette étiquette vit une première révolution en 2011 et propose un classement de A+++ à D. Mais le projet européen LABEL20 veut changer la donne et apporter une version plus claire, prenant en compte les évolutions tant sur le marché que dans la production. Elle implique donc un reclassement, de A à G. Toutes les classes au-dessus de A étant vouées à disparaître. LABEL20 scrutera également la réparabilité et la recyclabilité des produits. Sur quelques appareils électroménagers, cette nouvelle étiquette est déjà disponible depuis le 1er novembre et deviendra obligatoire au 1er mars 2021. D’ici là, les deux générations d’étiquettes sont autorisées à coexister. Cette période a valeur de transition mais le double affichage n’a rien d’obligatoire.

Une étiquette voulue plus lisible

Avec ses sept classes, la nouvelle étiquette souhaite mieux différencier les appareils. Ses catégories A et B ne comptent pour le moment aucuns produits afin de stimuler l’innovation et d’inciter les producteurs à offrir des appareils qui puissent s’y intégrer. Notez que les nouveaux critères d’évaluation vont amener les produits notés A+ à descendre aux grades B voire C. Tous les pictogrammes utilisés ne sont pas nouveaux. Mais, au chapitre des changements, l’étiquette propose un code QR en haut à droite. En un coup de smartphone, les clients pourront donc voir la fiche du produit, son étiquetage énergétique, sa documentation technique et son contrôle de conformité. Le but étant, avec la base de données EPREL, d’offrir plus de transparence aux consommateurs et d’aider les autorités dans la surveillance du marché. Elle devrait être accessible en fin d’année. Sur l’étiquette, un indicateur sonore, évalué de A à D. Il accompagne le niveau sonore, exprimé en décibels, et déjà présent sur les étiquettes en vigueur. Ce chiffre sera différent pour les lave-linges et les lave-linges séchant. Ceux-ci exposeront le niveau en cycle de séchage “Eco 40-60”. Précisons qu’ils profitent d’un double affichage. À gauche, leur classe pour un cycle de lavage puis séchage et, à droite, celle pour un cycle de lavage. Par ailleurs, la consommation d’énergie affichée pour ces appareils équivaut à cent cycles. Quant à l’affichage de la consommation d’eau et de la durée des programmes, ils s’appuient sur le programme “Eco 40-60”.

Les produits concernés

L’étiquette des télévisions et autres écrans supporte également son lot de changements. Elle affichera la consommation d’énergie pour 1000 heures en mode SDR et HDR ainsi que la diagonale d’écran, en centimètres et en pouces, et sa résolution en pixels. À partir du 1er mars 2021, les lave-vaisselle, lave-linge et lave-linge séchant ainsi que les réfrigérateurs, congélateurs et caves à vins devront porter la nouvelle étiquette. Idem pour les télévisions et les écrans d’affichage. D’autres produits rejoindront la marche plus tard. C’est le cas des pneus en mai 2021 puis des ampoules, en septembre 2021.