Cyberattaque contre le ministère de l'Intérieur : "Pas de trace de compromission grave", selon Laurent Nuñez information fournie par Boursorama avec Media Services 12/12/2025 à 12:12
"On investigue, et surtout on a renforcé notre niveau de sécurité", a assuré le ministre de l'Intérieur.
Les autorités n'ont pas relevé de "trace de compromission grave" après la cyberattaque qui a visé des messageries du ministère de l'Intérieur, a affirmé le ministre Laurent Nuñez vendredi 12 décembre.
"Il y a un assaillant qui a pu pénétrer sur un certain nombre de fichiers. On a mis en place les procédures de protection habituelles", a dit le ministre de l'Intérieur sur RTL.
Comme on lui demandait s'il savait si des fichiers avaient "été pris", il a répondu : "On ne sait pas encore, mais on n'a pas de trace de compromission grave".
"On investigue (...) et surtout on a renforcé notre niveau de sécurité , notamment les modalités d'accès au système d'information de tous nos agents", a développé le ministre, en rappelant qu'une enquête était "en cours".
Pas d'indice sur l'origine de l'attaque
Quant à l'origine de cette attaque, Laurent Nuñez a cité plusieurs hypothèses : ça peut être "des ingérences étrangères", "des gens qui veulent défier les pouvoirs publics et montrer qu'ils sont capables d'accéder à des systèmes" et "ça peut être aussi de la cybercriminalité".
"Pour l'instant, on ne sait pas ce que c'est" , a-t-il conclu.
Une enquête a été ouverte après la découverte de "l'existence d'activités suspectes visant des serveurs de messagerie" du ministère de l'Intérieur et des mesures ont été mises en œuvre afin de "circonscrire la menace", avait annoncé jeudi soir la place Beauvau.