Comment la Coupe du monde des clubs a charmé l'Amérique du Sud information fournie par So Foot 28/06/2025 à 13:15
Boudée en Europe, la Coupe du monde des clubs déchaîne les passions en Amérique du Sud. Si les clubs argentins ont pris la porte, toutes les équipes brésiliennes sont encore en lice. Mais du côté des supporters, presque tous sont unanimes : cette compétition est une opportunité en or de se montrer.
Il faut les voir pour comprendre. Boudée en Europe, la Coupe du monde des clubs n’a pas mis longtemps à trouver son public sur le continent sud-américain. Venus par milliers, bien aidés il est vrai par la proximité géographique, les fans argentins ou brésiliens ont inondé la première partie du mondial de leur ferveur et de leurs chants. Un engouement symbolique de la différence de perception de la compétition, qui témoigne aussi d’une volonté de l’Amérique du Sud de se replacer sur la carte.
Une opportunité inédite
“ C’est l’occasion de mesurer la force de nos équipes et de notre football sud-américains, qui bénéficient de moins d’investissements financiers, face aux géants du football mondial ”, témoigne d’entrée Raphael, fan de Fluminense, qui voit un vrai intérêt sportif à ce tournoi, “ même si les équipes européennes ne le voient pas de cet œil ”. Pedro, fan de Flamengo, est tout aussi enthousiaste : “ C’est un moment extraordinaire et significatif, nous sommes sur un pied d’égalité sur ce nouveau format du Mondial ”. “ Pour les Argentins, et en particulier pour les supporters de Boca Juniors, jouer contre les meilleures équipes d’Europe est une motivation supplémentaire, quelque chose qui n’est pas comparable au football argentin ou à la Copa Libertadores , ajoute Guido, supporter du Xeneize. C’est la meilleure occasion de montrer que notre football peut rivaliser de la même manière ”. Même son de cloche chez Tomás, supporter de River Plate : “ C’est très important de pouvoir se montrer, de pouvoir légitimer son niveau ”. Pour Gabriel, fan de Palmeiras, le plateau proposé, avec plus d’une équipe européenne, ajoute aussi au côté mystique du tournoi. “ C’est la plus grande scène qu’on ait. Ce sont les meilleures équipes et on a une occasion de les battre , tient-il à mettre en avant. C’est une fierté de pouvoir les affronter et de pouvoir montrer qu’on peut les battre .”…
Par Julien Faure pour SOFOOT.com
Lire la suite de l'article sur SoFoot.com