« Ce n’est pas la caissière qui doit payer les cotisations sociales, c’est la caisse enregistreuse » information fournie par Le Point 13/02/2025 à 16:13
Michel-Édouard Leclerc passe très bien à la télé. Très souvent, aussi, les chaînes d'info se battent pour avoir en primeur ses prévisions sur le prix du Caddie. Une omniprésence médiatique que l'oracle de Landerneau met à profit pour faire la promotion de son enseigne mais aussi lancer des piques à ses concurrents, fustiger Coca-Cola, critiquer Bernard Arnault ou encore présenter ses propositions audacieuses en matière fiscale.
Comme celle faite l'autre jour sur BFM de taxer les robots et l'intelligence artificielle afin de diminuer les charges des salariés : « Ce n'est pas la caissière qui doit payer les cotisations sociales, c'est la caisse enregistreuse. »
Formule percutante mais qui lui a valu ce tweet caustique du journaliste des Échos Yves Bourdillon : « Il a raison et, puisqu'il a fait fortune dans les supermarchés, il semblerait logique qu'on taxe avec effet rétroactif les chariots élévateurs ayant nui à l'emploi d'innombrables manœuvres hissant des cageots dans les entrepôts. »
Faire disparaître des métiers ingratsL'idée de taxer les robots au même titre que les salariés qu'ils remplacent avait été de façon assez surprenante défendue, en février 2017, par Bill Gates qui suggérait que les recettes dégagées servent à créer des emplois dans les maisons de retraite. Dans la foulée, le candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon l'avait inscrite dans son programme pour financer
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