Bretagne: un homme tue son ex-compagne avant d'être abattu par un gendarme
information fournie par AFP 09/08/2025 à 19:37

Un homme de 38 ans a tué son ex-conjointe à Saint-Jouan-des-Guérets, en Ille-et-Vilaine, et a ensuite pris la fuite avant d'être abattu par balles par un gendarme dans les Côtes-d'Armor ( AFP / GEOFFROY VAN DER HASSELT )

Un homme de 38 ans a tué son ex-conjointe dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Jouan-des-Guérets (Ille-et-Vilaine) et a ensuite pris la fuite avant d'être tué par balles par un gendarme dans les Côtes-d'Armor, a annoncé samedi le parquet de Saint-Malo.

Dans la nuit de vendredi à samedi, "la compagnie de gendarmerie de Saint-Malo a été requise peu après minuit afin d’intervenir sur la commune de Saint-Jouan-des-Guérets pour une femme, âgée de 36 ans, agressée en pleine rue au niveau du cou à l’aide d’une arme blanche", a indiqué le parquet de la ville bretonne dans un communiqué de presse transmis samedi soir.

Les gendarmes "constataient le décès de cette femme et la fuite de l’auteur, identifié comme étant un ancien concubin, âgé de 38 ans".

Une enquête a été immédiatement ouverte en flagrance du chef d'assassinat.

Vers 03H00, les militaires de la gendarmerie sont parvenus à localiser le suspect à son domicile à Taden (Côtes-d'Armor), à une vingtaine de kilomètres de Saint-Jouan-des-Guérets, et ont tenté de procéder à son interpellation.

"Les premières investigations relevaient que le mis en cause, à la vue des gendarmes, s'était saisi d’une arme blanche et avait adopté un comportement très menaçant à leur égard", a indiqué le parquet.

Un gendarme "faisait alors usage de son arme de service à plusieurs reprises, le taser n'ayant pas suffi à repousser cet homme" et "malgré l’intervention des services de secours, l’individu décédait quelques minutes plus tard", d'après la même source.

Le parquet de Saint-Malo a prescrit l’ouverture d’une seconde enquête de flagrance, du chef de violences avec usage d’une arme ayant entrainé la mort sans l’intention de la donner.

Cette seconde enquête a été confiée à l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) et le militaire ayant fait usage de son arme de service a été placé en garde à vue. Les autopsies des corps des deux personnes décédées doivent être pratiquées lundi, a précisé le parquet.

En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre 2024.