Attentats du 13-Novembre: la classe politique met en avant "l'unité" d'un pays qui "a tenu"
information fournie par AFP 13/11/2025 à 12:15

L'ancien président François Hollande assiste aux commémorations du 13 novembre au Stade de France à Saint-Denis, le 13 novembre 2025 ( POOL / Ludovic MARIN )

A l'occasion de la commémoration jeudi des dix ans des attentats du 13-Novembre 2015, l'ensemble de la classe politique a mis en avant "l'unité" d'un pays qui "a tenu face au terrorisme". Voici les principales déclarations publiées sur X.

L'ex-chef de l'Etat François Hollande

"Rien ne s’oublie. Rien ne s’efface. (...) Mais la mémoire n’a de sens que si elle rappelle aux vivants leur obligation : défendre la liberté et la démocratie", écrit celui qui était président de la République au moment des faits et est aujourd'hui redevenu député de Corrèze.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu

"La première garantie, y compris pour que les services de l'Etat puissent faire preuve d'efficacité et de réactivité dans la protection de nos concitoyens (...), c'est de s'assurer de l'unité politique inébranlable vis-à-vis de celles et ceux qui incarnent à ce moment là l'Etat", a relevé mercredi à l'Assemblée le chef du gouvernement.

Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale

"Rien n’effacera le 13 novembre. Rien n’affaiblira l’unité que nous devons aux victimes, à leurs proches, et à notre pays".

Gérard Larcher, président du Sénat

"Le terrorisme a aujourd'hui changé de visage mais n'a pas disparu (...) La République doit rester plus que jamais mobilisée car il en va de son avenir".

Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l'Assemblée

"Ce que nous voulons commémorer, c'est le souvenir d'une tragédie, du chagrin, et du lien indissoluble qui nous réunit en tant que peuple. Ce lien nous survivra non pas pour dix ans de plus, mais sans doute pour des siècles".

Olivier Faure, Premier secrétaire du PS

"Les fanatiques de Daesh voulaient abattre nos libertés, éteindre notre goût de la fête, faire taire nos liesses, en finir avec la fraternité pour mieux fracturer notre pays. Nous avons tenu ensemble".

Bruno Retailleau, président des LR

"Face à la menace terroriste qui perdure, face aux risques de la radicalisation et de l’entrisme islamiste nous devons rester unis, lucides et intraitables".

Jean-Luc Mélenchon, fondateur de LFI

"La lutte sans faille contre le terrorisme ne doit jamais faiblir. Et ne jamais donner prise à la division de notre peuple que les assassins ont pour premier objectif".

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes.

"Notre mémoire collective se concentre de plus en plus sur le Bataclan, au détriment des autres lieux touchés (...) De Manuel Dias, le premier à tomber à Saint-Denis, aux blessés du Comptoir Voltaire, le dernier bar attaqué, toutes doivent être chéries dans nos cœurs et nos esprits".