Alexis Corbière: «On pourrait aussi évoquer le séparatisme des riches» information fournie par Le Point 12/09/2020 à 08:11
Camp politique en déroute cherche nouveau souffle électoral. Bientôt l'heure de la campagne présidentielle ; à gauche, on s'observe, on se cherche, on se jauge, persuadés que l'actualité joue pour son camp – en dépit des échecs électoraux successifs. Si tout le monde semble à peu près s'entendre sur le principe d'une alliance des partis de gauche et écologistes, personne ne semble s'accorder sur le nom à inscrire en haut de l'affiche… La très probable candidature de Jean-Luc Mélenchon, qui pourrait intervenir au mois d'octobre, devrait calmer les ambitions dans son propre camp. Elle pourrait aussi marquer le début d'une périlleuse précampagne à gauche, ponctuée, comme il se doit, de mots d'amour et de noms d'oiseaux. Aujourd'hui, La France insoumise cherche à faire passer un message simple à la gauche : elle pèse toujours. Alexis Corbière, député Insoumis et porte-parole de Jean-Luc Mélenchon s'en explique.
Le Point : Un sondage récent démontre que 87 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2017 considèrent que « les peines ne sont pas assez sévères » pour « les agressions physiques contre les personnes ». Ce chiffre vous étonne-t-il ?
Alexis Corbière : Tout le monde sait que la police n'a pas les moyens de travailler, pas plus que la justice. Comment accepter que les prisons soient devenues des lieux d'endurcissement, voire
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