A-t-on déjà vu l'Espagne et le PSG dans la même pièce ?
information fournie par So Foot 18/11/2025 à 16:19

A-t-on déjà vu l'Espagne et le PSG dans la même pièce ?

Épouvantail de cette campagne européenne de qualification à la Coupe du monde 2026, l’Espagne offre la même impression de domination que le PSG. Cela tombe bien, les deux équipes se ressemblent.

Ce mardi, aux alentours de 23 heures, la Cartuja de Séville devrait mettre du temps à se vider. Logique, puisque c’est dans la ville où s’était élancé Christophe Colomb avant de découvrir l’Amérique que l’Espagne fêtera sa qualification à la Coupe du monde 2026. Seule une défaite par sept buts d’écart contre la Turquie, son poursuivant et adversaire du soir, la priverait du Mondial. Autant dire un scénario improbable. Cette rencontre sera donc une étape de plus dans l’expédition espagnole, entamée depuis l’Euro 2024 et attendue en juillet prochain dans le New Jersey. Une philosophie de jeu belle à voir, mais surtout ultra-pragmatique, tant elle ne laisse pas transparaître de faille. De quoi rappeler le Paris Saint-Germain de Luis Enrique, récent sélectionneur de l’Espagne (2019-2022), dont les idées semblent encore faire des émules au pays.

Si l’équipe d’Espagne n’a jamais fait du numéro 9 une priorité, le constat s’est clairement accentué en cette année 2025. Sur les 33 buts (en 9 matchs) inscrits depuis mars, aucun ne l’a ainsi été par un buteur de formation. Une liste de scoreurs dans laquelle on retrouve Ferran Torres, Mikel Oyarzabal, Lamine Yamal, Nico Williams, Yéremy Pino, Mikel Merino, Pedri et même Marc Cucurella. Aucune pointe de référence donc, mais une base de milieux résolument tournée vers l’offensive. Face à la Turquie, lors du match aller (0-6), Pedri et Merino y étaient par exemple allés de leur doublé, en concluant toujours dans la boîte. De quoi rappeler le système Enrique à Paris, où le rôle d’attaquant s’est élargi, cantonnant Gonçalo Ramos à un rôle de joker et laissant toute la liberté de projection possible à João Neves, Fabian Ruiz et, dans une moindre mesure, Vitinha. Tout cela, sans évidemment évoquer la fonction hybride remplie par Ousmane Dembélé. Pour la Roja , l’absence de pointe correspond à ce titre au retrait d’Alvaro Morata, désormais loin des plans en sélection.…

Par Adel Bentaha pour SOFOOT.com

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