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Renault-L'Iran et le diesel pèsent au T1, embellie en vue après l'été
information fournie par Reuters 26/04/2019 à 14:31

    * CA -4,8% au T1 à €12,5 milliards (consensus: €12,6 mds)
    * Ventes aux partenaires -3,1% avec l'Iran et le diesel
    * Objectifs confirmés, Clio 5 et Triber à la rescousse au S2
    * Une alliance avec Nissan fondée sur les projets plus que
sur les
fonctions-CFO

 (Actualisé avec no comment de Renault §15)
    par Gilles Guillaume et Laurence Frost
    PARIS, 26 avril (Reuters) - Renault  RENA.PA  a fait état
vendredi d'une baisse de ses ventes au premier trimestre à cause
de la perte du débouché iranien, de la crise du diesel et des
effets devises, mais a confirmé ses objectifs 2019 car plusieurs
lancements importants devraient lui permettre de rebondir après
l'été.
    Le constructeur automobile, qui a également répété discuter
avec son partenaire japonais Nissan  7201.T  d'une structure
plus permanente pour l'alliance, a vendu sur les trois premiers
mois 908.348 véhicules, soit une baisse de 5,6% imputable à la
suspension de l'activité en Iran depuis la sortie courant 2018
des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien, ainsi qu'au
retournement des ventes en Chine.
    Hors Iran, les ventes de Renault auraient baissé de 1,7% au
premier trimestre.
    Ces effets volumes - conjugués à un déstockage en Europe
pour s'ajuster au ralentissement du marché - ont eu un effet
négatif de 4,7 points sur l'évolution du chiffre d'affaires,
ressorti en baisse de 4,8% à 12,527 milliards d'euros.
    Le consensus Infront Data pour Reuters donnait un chiffre
d'affaires supérieur, de 12,595 milliards.
    Les ventes aux partenaires ont amputé de 3,1 points
l'évolution du chiffre d'affaires, reflet de l'arrêt des ventes
en Iran et de la crise du diesel sur les ventes de moteurs à
Daimler  DAIGn.DE  et Nissan  7201.T , tandis que le mix produit
a eu un effet positif de 0,6 point grâce au nouveau Duster et à
la forte demande pour la citadine électrique Zoé.
    "Le deuxième trimestre sera sur la même ligne que le premier
trimestre, mais à partir du second semestre, les comparatifs
seront plus favorables", a commenté la directrice financière,
Clotilde Delbos, lors d'une conférence avec  les analystes.
    Renault ne souffrira plus alors de l'effet de base lié aux
ventes en Iran. Il compte aussi profiter d'importants
lancements, avec l'arrivée en Inde du Triber compact sept places
le mois prochain, suivi cet été de la cinquième génération de la
Clio.
    
    L'ALLIANCE PLUS QUE JAMAIS NÉCESSAIRE FACE AUX TURBULENCES
    Le groupe vise toujours une hausse de son chiffre d'affaires
à taux de change et périmètre constants en 2019, une marge
opérationnelle du groupe de l'ordre de 6% et un free cash slow
opérationnel de l'automobile positif.
    Et ce même si le marché automobile mondial s'annonce encore
plus difficile que prévu, avec une prévision abaissée à -1,6%
alors que Renault l'attendait jusqu'ici stable. Cette
dégradation est imputable à la Chine et aux Etats-Unis, deux
marchés où le groupe au losange est encore peu présent, voire
pas du tout.
    Le titre Renault gagnait 2,96% à 61,32 euros vers 13h30,
contre une hausse de 0,85% pour le compartiment automobile
 .SXAP  de l'indice européen Stoxx 600. 
    "Le trimestre est en ligne et Renault a maintenu ses
prévisions mais nous pensons que l'objectif de chiffre
d'affaires sera ardu car la faiblesse des marchés hors d'Europe
va se poursuivre au second semestre", commente EvercoreISI dans
une note. "Surtout, nous continuons à insister sur la nécessité
d'un rééquilibrage de la relation entre Nissan et Renault."
    L'action du groupe est à cet égard également soutenue par
les informations du journal japonais Nikkei, selon lesquelles
Renault a proposé à Nissan d'établir ensemble une compagnie
holding.  
    De son côté, le Financial Times https://www.ft.com/content/c0b5a5aa-67ff-11e9-9adc-98bf1d35a056
 écrit vendredi que Nissan et le gouvernement japonais ont
refusé d'engager des discussions en vue d'une fusion avec le
constructeur français.
    Un porte-parole de Renault s'est refusé à commenter ces
informations de presse. 
    Le nouveau président de Renault, Jean-Dominique Senard, a
pour priorité de renouer les fils du dialogue entre les deux
partenaires et de réfléchir à l'évolution future de leur
alliance.
    "Ce que nous voulons, c'est que l'alliance soit
irréversible. C'est ce que nous poursuivons collectivement avec
Nissan", a répondu Clotilde Delbos à une question d'analyste sur
le sujet.
    Pour elle, le partenariat est plus que jamais nécessaire
dans le contexte actuel de turbulences lié aux marchés et aux
ruptures technologiques.
    "La décision a été prise d'envisager l'alliance sur une base
projet par projet, plutôt que sur une base fonction par
fonction, comme c'était le cas auparavant", a-t-elle ajouté,
avec pour objectif d'améliorer la vitesse de décision et de
prendre ces décisions sur la base du consensus.
       
    Le communiqué: https://bit.ly/2IHDdrJ
    

 (Edité par Benoît Van Overstraeten)
 

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