Data centers, espace de coworking, logements : certains actifs ne connaissent pas la crise. (© Fotolia / Antwerpen Toerisme / Safe Store / Equinix / Workspace)
Chahuté lors de la crise de 2008, l’immobilier coté a amplifié la reprise des marchés depuis 2009. Au point que l’indice IEIF Reit Europe, qui mesure la performance des foncières cotées en Europe, surperforme de près de 70% l’Euro Stoxx 50. Une bonne affaire pour les actionnaires, du moins jusqu’en 2015. Car depuis la machine semble se gripper. L’immobilier coté a reculé de 15% depuis le 1er janvier contre un repli de 8% pour les grandes valeurs européennes. Le choc du Brexit n’explique pas tout.
Dopage aux taux basCes dernières années, la valorisation des foncières a été dopée aux taux d’intérêt bas, favorisant à la fois la hausse des valeurs d’actifs et l’allégement de la charge de la dette. Ce qui a alimenté la hausse des résultats. Or cette mécanique arrive à son terme.
Même si le secteur est loin d’être hors de prix – la prime de risque demeure supérieure à 4% alors qu’elle avait disparu lors du pic de 2007 –, il est à la recherche d’un nouveau souffle. Dès lors, comment trouver dans ce compartiment, qui risque de rester durablement sans ressorts, des foncières capables d’offrir croissance des loyers et des dividendes ?
Pensez aux actifs alternatifsLa solution consiste à sortir des sentiers battus. «Se constituer une poche de valeurs de croissance structurelle a tout son sens au
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