Mario-Draghi et Sabine-Lautenschlaeger©AFP
(lerevenu.com) - Le compte n’y est pas. Au dernier pointage, le 11 décembre, les banques de la zone euro n’avaient emprunté que 212 milliards d’euros sur les 400 mis à leur disposition par la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre du programme de refinancement TLTRO. Mario Draghi, président de l’institution, s’est fixé pour objectif d’augmenter le bilan de la BCE de 2 000 à 3 000 milliards d’euros d’ici deux ans pour relancer le crédit et éloigner le risque de déflation. Il comptait en bonne partie sur ce TLTRO. Les marchés partagent sa déception.
Le scénario de la déflation n’est plus une fiction Les investisseurs s’inquiètent aussi de l’affaissement continu de l’inflation en zone euro. Elle est tombée à 0,3% en novembre, et la chute brutale du prix du pétrole pourrait l’entraîner encore plus bas en décembre. Dans le même temps, le cours de l’euro est reparti à la hausse, face au dollar, mais surtout en taux effectif (voir le graphique). La dépréciation du yen et de nombreuses monnaies émergentes, dont le rouble russe, ont contribué à cette inversion de tendance. Or, la remontée de l’euro nourrit la désinflation. Désormais, un scénario de déflation, au moins ponctuelle, ne relève plus de la fiction. Ainsi, les économistes de Société Générale tablent sur un recul de l’indice des prix de l’ordre de 0,1 à 0,2% au
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer