
Une femme de 65 ans a vu son allocation chômage suspendu en raison d'un imbroglio avec la Caisse de retraite. (illustration) (cloudhoreca / Pixabay)
« C’est une injustice totale » . Victime d'un imbroglio administratif, une ancienne enseignante de 65 ans a vu son indemnité chômage suspendue et ne peut plus payer son loyer ou subvenir à ses besoins. La situation est en stand-by depuis plusieurs mois et cette Parisienne a été contrainte de migrer dans le sud de la France pour s'installer chez son fils. France Travail et la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) se renvoient la balle dans ce dossier ubuesque, rapporte Le Parisien .
Tout a débuté avec un mail reçu en février dernier de la part de France Travail. L'agence publique pour l'emploi informait la sexagénaire de la suspension de ses allocations, tant qu'un justificatif de carrière à jour ne lui était pas fourni. Le début du parcours du combattant... La Parisienne ne compte plus les appels, mails et relances pour obtenir le document auprès de la CNAV. « Juste pour obtenir un document indiquant la date à laquelle j’aurai tous mes trimestres pour prendre ma retraite à taux plein ! , déplore-t-elle. Je ne suis pas un cas unique parmi les seniors au chômage » .
Un document envoyé en... 2022
Contactés par Le Parisien , les deux organismes regrettent cette situation et expliquent que le fameux relevé de carrière a bien été envoyé à l'ex-professeure le... 13 juin 2022. Alors que celui-ci indiquait « qu’elle aurait ses 167 trimestres le 1er juillet 2025 » , France Travail a préféré stopper ses versements pour éviter un trop-perçu. L'allocataire « a refait une demande auprès de l’Assurance retraite en février dernier alors qu’elle disposait déjà du document » , explique France Travail.
Or, aucun des nombreux interlocuteurs de la sexagénaire ne l'a informée que le document de 2022 faisait l'affaire. « Cela aurait été simple pour moi de savoir qu’il suffisait de fournir ce relevé de carrière déjà établi par la CNAV. On marche sur la tête ! » . Elle devrait recevoir un duplicata prochainement et les deux établissements assurent qu'ils vont régler ce dossier pour que la future retraitée puisse récupérer ses droits.
3 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer