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Une mauvaise isolation pèse plus sur les prix des maisons que des appartements
information fournie par Le Figaro 19/10/2020 à 09:30

(Crédits photo : Pixabay - AKuptsova )

(Crédits photo : Pixabay - AKuptsova )

Si vous n'isolez pas ou mal votre logement, son prix de vente risque de baisser de 9% à 12% selon la taille du bien, à en croire les notaires.

Avec son plan de relance, le gouvernement veut notamment accélérer la rénovation énergétique des logements. Mais les Français, par manque de moyens financiers, désintérêt ou crainte du Covid, freinent des quatre fers. Pour y remédier, l'exécutif a notamment lancé une nouvelle prime énergie Ma Prime Rénov', accessible à tous dès le 1er janvier 2021. Et pour finir de convaincre les ménages d'entreprendre des travaux, une étude du Conseil supérieur du notariat montre à quel point une mauvaise ou une absence d'isolation peut faire baisser le prix d'un logement.

Ainsi, les notaires ont constaté que plus le bien est petit, plus la moins-value risque d'être élevée. Un studio ou un deux-pièces, classé F ou G (note apparaissant dans le diagnostic de performance énergétique) verra son prix diminuer de 8% par rapport à un bien classé D, de 4% pour un 3-pièces et de 3% pour un 4 pièces.

Même constat pour les maisons. Pire pour les propriétaires de ces logements individuels: la moins-value est encore plus forte que pour les appartements. De 12% pour une maison de 3 pièces et moins, de 9% pour les 4 ou 5 pièces et de 10% pour les 6 pièces et plus. C'est dans les régions Nouvelle-Aquitaine, Bretagne et Grand-Est que les propriétaires de maisons risquent d'être les plus pénalisés au moment de la revente avec des baisses respectives de 18%, 13% et 13%. De quoi laisser penser que les propriétaires de maisons sont plus enclins à mieux isoler leur maison. Et pourtant, la réalité est tout autre.

En scrutant leur base de données, les notaires ont relevé que les «passoires thermiques» sont plus présentes parmi les maisons (39% des maisons anciennes contre 35% pour les appartements), confirmant une récente étude du ministère de la Transition écologique. « Le confort thermique est plus difficile à assurer dans une maison que dans un appartement. Les maisons consomment près de 35% d'énergie en plus que les appartements à caractéristiques comparables », décryptent les notaires. Ce qui explique sans doute pourquoi le gouvernement privilégie la rénovation de bâtiments existants plutôt que la construction de nouvelles maisons.

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