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Pleins phares sur les enjeux des prêts immobiliers danois à taux négatifs. Au Danemark la Jyske Bank propose depuis août dernier à ses clients de prendre des prêts sur dix ans avec un taux d’intérêt inférieur à 0. Dans toute l’Europe, les taux de crédits immobiliers sont en baisse depuis plusieurs années, atteignant leur plus bas historique. Calcul, obligations des banques, revers, situation en France : le point sur le taux négatif des banques danoises.
iStock-alexsl
QUID du prêt à taux zéro ?
Depuis un peu plus de dix ans, les taux d’emprunt des crédits immobiliers ne cessent de baisser partout en Europe. En France, ils ont atteint leurs taux historiques les plus bas. Dans certains pays européens, comme le Danemark, les taux d’emprunt sont désormais négatifs. En cause, la politique monétaire très accommodante des banques centrales, dont la BCE. En effet, depuis la crise financière de 2008-2009 et la crise de la dette qui a notamment foudroyé la Grèce, la Banque Centrale Européenne multiplie les baisses du taux directeur, ceci afin de stimuler la croissance et l’inflation. Dans ce contexte, la banque Jyske, troisième banque du Danemark, propose depuis le mois d’août à ses clients de contracter un crédit sur 10 ans avec un taux d’intérêt fixe de -0,5 %. Cela signifie en théorie qu’un client empruntant l’équivalent d’un million d’euros en couronne danoise sur dix ans ne rembourserait à la Jyske Bank que l’équivalent de 995 000 euros.
Un taux providentiel pour les particuliers ?
Cette politique alléchante apparaît sensiblement bénéfique aux investisseurs particuliers. Pourtant, en réalité, l’opération n’est pas sans frais pour les clients. Lors de sa communication du mois d’août, la Jyske Bank précisait en effet sur son blog que les particuliers ne se feraient « pas vraiment de l’argent en empruntant ». En sus du remboursement du prêt, des frais connexes, comme les tarifs appliqués à l’ouverture du contrat, sont à la charge des emprunteurs. Si la situation profite à court terme aux petits épargnants désireux d’acheter une propriété, l’emprunt à taux négatif présente un sérieux revers sur le long terme. Les établissements bancaires, réduisant leurs marges de profit, seront contraints de moduler les grilles tarifaires de leurs services en augmentant la facture de certains produits.
La situation en France
Si les taux des crédits immobiliers sont bas en France, le modèle danois a pourtant très peu de chances de s’exporter. D’un point de vue légal, le Code civil précise en effet que, dans le cadre d’une dette, « l’emprunteur est tenu de rendre les choses prêtées, en même quantité et qualité, et au terme convenu. » Le particulier qui contracte un prêt est donc légalement tenu de rembourser au moins autant que ce qu’il a emprunté. En 2016, lorsque certains taux d’intérêt variables approchaient dangereusement du seuil négatif, les banques françaises avaient réagi en freinant les crédits à taux variable. Dans les faits, les Français bénéficient techniquement de « taux réels négatifs » par vagues depuis 2018. Les taux appliqués aux crédits immobiliers ayant été plusieurs fois inférieurs au taux d’inflation.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
Mais cela aura forcément un cout , pour tous les clients des banques , qui devront récupérer des bénéfices , en taxant de plus en plus les services aux clients .........Et comme les clients non emprunteurs sont bien plus nombreux , pas sur qu' ils y perdent ..................
3 commentaires
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