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Retraite : ces régimes spéciaux qui devraient échapper à la réforme
information fournie par Boursorama avec Newsgene 12/01/2023 à 16:27

Certains régimes spéciaux vont échapper à la réforme des retraites. Illustration  (Pixabay / Alexas_Fotos)

Certains régimes spéciaux vont échapper à la réforme des retraites. Illustration (Pixabay / Alexas_Fotos)

La réforme des retraites prévoit la suppression de plusieurs régimes spéciaux. Mais certains pourront continuer d’en bénéficier.

Mardi 10 janvier 2023, le gouvernement présentait son projet de réforme du système de retraite. Il prévoit notamment un âge de départ à 64 ans mais aussi la fin de plusieurs régimes spéciaux. Pour eux, les règles de Sécurité sociale diffèrent, par rapport aux autres travailleurs, rappelle BFM TV . Et c’est notamment l’âge de départ à la retraite ou la durée de cotisation qui changent.

Dix régimes spéciaux sont reconnus par le Code du travail. Parmi eux : la RATP, la SNCF, l'industrie électrique et gazière, les marins, les employés de la Banque de France ou de l’Opéra de Paris par exemple.

Des spécificités

Plusieurs changements ont déjà été mis en place, mais certains pourront conserver leurs régimes sociaux. Les autres seront affiliés au régime général des retraites dès le 1er septembre 2023, pour les nouveaux embauchés. Ainsi quelques spécificités demeurent, toujours selon BFMTV .

C’est notamment le cas pour les avocats qui possèdent leur régime de retraite de base, auquel s’ajoute un régime complémentaire, géré par la Caisse nationale des barreaux français (CNBF). Pour eux, la retraite de base annuelle était de 1 438 euros en 2021, réévaluée chaque année et 785 euros de retraite complémentaire. L’âge du taux plein dépend de l’année de naissance mais varie entre 65 et 67 ans.

Marins et artistes concernés

Les marins vont eux aussi conserver leur régime spécial, géré par la CRM (Caisse de retraite des marins). Ils peuvent partir à la retraite dès 50 ans, après 25 ans de service, avec une pension calculée sur la base d'un maximum de 25 annuités.

Du côté de l’opéra de Paris, tous les employés en CDI ont un régime de retraite spécial, notamment les danseurs qui peuvent accéder à leurs droits dès 40 ans. La pension est calculée en fonction d’un salaire de référence et peut atteindre 75 voire 80 % de ce montant. Pour la Comédie française le régime spécial est la CRPCF. Certains peuvent partir à la retraite dès 57 ans, d’autres à 62 ans. Pour les sociétaires, une pension à vie est versée dès 10 ans d’ancienneté. Elle représente un quart du revenu d’activité.

21 commentaires

  • 13 janvier 06:56

    La justice sociale est où?


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