La pension de réversion est soumise à la CSG, à la CRDS et à la Casa. (illustration) (Sofia_Shultz_Photography / Pixabay)
Certaines personnes âgées d'au moins 55 ans peuvent toucher la pension de réversion, versée en cas de décès du conjoint ou de la conjointe. Elle correspond à une partie de la pension que touchait ou aurait touché le défunt. Si les règles diffèrent en fonction du régime de retraite, cette pension est dans tous les cas soumise à des prélèvements sociaux qui font fatalement baisser son montant, rapporte Notre Temps .
Un taux de CSG variable en fonction des revenus
La pension de réversion est en effet assujettie à la contribution sociale généralisée (CSG), à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) ainsi qu'à la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa). Le taux de la CRDS est fixé à 0,5 % et celui de la Casa est de 0,3 %.
Le taux de la CSG dépend du revenu fiscal de référence de l'année précédente. Il s'élève à 3,8 %, 6,6 % ou 8,3 %. Les foyers ayant de très bas revenus peuvent être exonérés de CSG.
Une exonération à l'étranger
La Casa n'est prélevée que pour les contribuables dont le taux de CSG est de 6,6 ou 8,3 %. Enfin, n'oubliez pas que les pensions de retraite et de réversion sont soumises à l'impôt sur le revenu en plus de ces prélèvements sociaux.
Les retraités vivant à l'étranger ne sont pas soumis à ces trois prélèvements sociaux. Ils sont cependant assujettis à la cotisation d'assurance maladie (Cotam), dont le taux est de 3,2 % prélevé sur le montant brut de la pension de réversion. L'Assurance retraite et les impôts prennent automatiquement en compte les changements de lieu de vie, de revenus et de situation familiale.
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