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Passoires thermiques : les propriétaires peu enclins à rénover à cause d'une faible rentabilité
information fournie par Boursorama avec Newsgene 28/12/2021 à 16:29

La rentabilité des travaux pour améliorer le DPE d'un logement n'arrive souvent qu'au bout d'une vingtaine d'années. (illustration) (Pixabay / jarmoluk)

La rentabilité des travaux pour améliorer le DPE d'un logement n'arrive souvent qu'au bout d'une vingtaine d'années. (illustration) (Pixabay / jarmoluk)

De nombreux propriétaires d'une « passoire thermique » en France ne se pressent pas pour réaliser les travaux nécessaires à l'optimisation énergétique de leur logement. En cause, un faible retour sur investissement au vu des prix des travaux et des économies réalisées ensuite.

Le gouvernement fait la chasse aux passoires thermiques, ces logements dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) est classé F ou G. On en compte 4,8 millions en France selon les chiffres du gouvernement. Problème :beaucoup de propriétaires estiment qu'il n'est pas rentable pour eux de réaliser des travaux,rapporte Le Figaro .

Une rentabilité très lointaine

Le manque de retour sur investissement est avancé par près de 40 % des bailleurs, selon un sondage del'Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI). Et en effet, la rénovation d'un logement classé F ou G pour passer en classe C serait rentabilisée au bout de dix ans pour seulement… 1 % des biens concernés. Ce chiffre passe à 36 % sur 20 ans et 72 % en 30 ans.

Aucune passoire thermique atteignant la catégorie A ou B grâce à une rénovation ne sera rentable en dix ans. Seuls 15 % des logements passés en classe B seraient rentables au bout de vingt ans. Sur trente ans, un peu plus de la moitié des logements passés en classe B (56 %) et 2 % de ceux classés A seraient rentabilisés.

Travaux insuffisants

Pour être efficace, la rénovation énergétique doit en outre être globale. Le prix des travaux s'élève alors entre 40 000 et 50 000 € pour une maison. Les choses se compliquent encore pour les logements en copropriété puisqu'il faut obtenir l'accord de la majorité pour réaliser les travaux, précise Le Figaro .

Un logement avec une meilleure étiquette au DPE peut pourtant se vendre plus cher. Mais dans la plupart des régions, la plus-value réalisée ne suffit pas à couvrir le prix des travaux, d'où la nécessité d'aides publiques ou privés pour stimuler les propriétaires. En 2021, plus de 730 000 dossiers MaPrimeRénov' ont ainsi été déposés.

13 commentaires

  • 31 décembre 18:12

    Les propriétaires peu enclins à rénover à cause d'une faible rentabilité ? Et bien qu'ils ne rénovent pas et ils ne pourront même plus louer et pour le coup la rentabilité sera très très faible, et même négative, de l'ordre de moin 2 ou moins 3% (Recettes 0 et charges de copropriété et taxe foncière a payer)


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