
Les locataires sont entrés dans cette maison en 2016 mais ont arrêté de payer leur loyer à partir de 2018. (Schluesseldienst / Pixabay)
Des locataires d'un pavillon aux Ageux (Oise) ne paient plus leur loyer depuis plus de deux ans et doivent quitter les lieux, conformément à une décision de justice. Un arrêté d’insalubrité oblige cependant la propriétaire à reloger ses locataires indélicats le temps d'effectuer des travaux. Selon elle, ils seraient pourtant responsables des dégradations.
La propriétaire d'une maison d'un quartier résidentiel des Ageux, dans l'Oise, va devoir reloger ses locataires qui ne lui paient plus de loyer depuis plus de deux ans, rapporte Le Parisien . Celle-ci avait pourtant obtenu l'expulsion de ses occupants mais la sanction n'a jamais été appliquée. Cette mesure est maintenant invalidée par un arrêté d'insalubrité pris par l'Agence régionale de santé (ARS). La femme doit trouver un nouveau logement à ses locataires le temps de réaliser les travaux dans la maison.
Plus de 21.000 euros d'arriérés de loyer
Les locataires sont entrés dans cette maison en 2016 mais ont cessé de payer les loyers à compter de 2018. En mai 2019, le tribunal de Beauvais a ordonné leur expulsion et les a condamnés à payer des arriérés, qui atteignent plus de 21.000 euros. Mais les arrêtés d'insalubrité prononcés par l'ARS, dont le dernier remonte à octobre 2020, bloquent la situation.
Pourtant, la propriétaire affirme que l'état d'insalubrité de la maison n'est pas de sa responsabilité, comme en atteste notamment l'état de lieux d'entrée. Elle est défendue par une avocate qui a sollicité le retrait ou l'annulation de la mise en demeure, mais sans résultat pour l'instant.
Une pétition signée par les voisins
Six voisins, qui décrivent une situation difficile avec les locataires, ont signé une pétition demandant leur expulsion. Le maire de la ville, Eric Warlouzet, affirme que « les locataires sont criblés de dettes et que la situation familiale est compliquée avec deux enfants qui ont été placés à la suite de signalements » . Selon lui, « aucune expulsion ne peut être autorisée avant le mois de juin » .
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