
Découvrez toutes les informations utiles concernant la location meublée non professionnelle. (© DR)
La location meublée, même non professionnelle, est une activité commerciale. Les profits qui en découlent sont taxés comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) et non comme des revenus fonciers, un gros avantage pour les bailleurs. Voici pourquoi.
Le volet fiscal et administratif d’un investissement locatif est presque aussi important que le choix et le financement du bien.
Le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) est recherché à juste titre. Il n’existe pas de définition fiscale du LMNP, si ce n’est à contrario. «Le loueur en meublé non professionnel est celui qui ne remplit pas les conditions requises par l’Article 155 du Code général des impôts, pour être qualifié de professionnel», écrit Maud Velter, dans «Location meublée saisonnière» (Maxima).
Ainsi le loueur en meublé non professionnel est, en pratique, celui qui n’est pas inscrit au registre des commerces et des sociétés et/ou qui ne retire de l’activité de location meublée qu’un montant de recettes annuelles inférieur ou égal à 23.000 euros. La plupart des bailleurs qui louent en meublé ont le statut de LMNP
Les loyers perçus pour les biens que vous louez meublés ne sont pas taxés comme des revenus locatifs classiques. Qu’il s’agisse de la location saisonnière ou de biens loués à l’année, au mois ou à la semaine, les loyers sont imposés comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Régime micro-BicSi les loyers encaissés ne dépassent pas 70.000 euros, vous êtes soumis au régime micro-BIC (microentreprise), sauf option pour le régime réel.
Portez le montant brut des loyers perçus en page 2 de la
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