Les ventes de logements anciens aux Etats-Unis sont reparties à la hausse au mois de juillet, faisant mieux qu'attendu, malgré une hausse des prix et des inventaires ainsi que des taux d'intérêt toujours élevés, selon les données publiées jeudi par la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR).

( AFP / PATRICK T. FALLON )
Au mois de juillet, 4,01 millions de maisons et appartements ont changé de propriétaires, en rythme annualisé - une projection des ventes sur l'année à ce rythme -, en hausse de 2% par rapport au mois précédent, et de 0,8% sur un an.
C'est mieux que ce qu'anticipaient les analystes, qui s'attendaient plutôt à une nouvelle baisse des ventes, comme au mois de juin, avec 3,91 millions de logements revendus, selon le consensus publié par MarketWatch.
"La hausse des salaires dépasse désormais suffisamment l'augmentation des prix de l'immobilier et les acheteurs disposent de plus de choix", a souligné le chef économiste de la NAR, Lawrence Yun, cité dans un communiqué.
Le prix médian de revente a augmenté de seulement 0,2% sur un an, à 421.400 dollars, soit un rythme nettement moins marqué qu'en juin (+2%), même si juillet représente le 25e mois d'affilée de hausse.
Signe de ce ralentissement, et bonne nouvelle pour les acheteurs, les prix commencent même à baisser dans certaines régions par rapport à la même période en 2024, en particulier pour les appartements dans le sud du pays.
Dans l'ensemble, les prix restent cependant près de 50% plus élevés à ceux qui étaient observés en juillet 2019, soit avant la pandémie de Covid-19.
Par ailleurs, les logements mis sur le marché ont augmenté de 0,6% sur un mois, avec désormais 1,55 million d'unités disponibles, soit l'équivalent de 4,6 mois de stock au rythme de vente actuel.
Reste que les Américains sont toujours confrontés au coût élevé des prêts immobiliers: ceux à 30 ans, les plus populaires aux Etats-Unis, restent à un taux moyen de 6,58%, selon les données actualisées le 14 août par l'agence de refinancement Freddie Mac.
Ces derniers sont cependant en recul depuis fin mai, loin des plus de 7% observés en début d'année ou même du seuil de près de 8% atteint fin octobre 2023, au plus fort de l'inflation aux Etats-Unis.
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