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Licenciée parce qu'elle était enceinte, elle obtient 65 000 euros aux prud’hommes
information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/09/2024 à 16:55

Une salariée a obtenu 65 000 euros d'indemnités devant les prud’hommes de Nantes (Loire-Atlantique). (illustration) (NoName_13 / Pixabay)

Une salariée a obtenu 65 000 euros d'indemnités devant les prud’hommes de Nantes (Loire-Atlantique). (illustration) (NoName_13 / Pixabay)

Une femme de 43 ans a obtenu gain de cause devant les prud’hommes de Nantes (Loire-Atlantique). La justice a considéré qu'elle avait été victime de discrimination après avoir été licenciée. Elle venait d'annoncer sa grossesse aux ressources humaines.

Une salariée licenciée par son entreprise alors qu’elle était enceinte vient d'obtenir gain de cause devant les prud’hommes de Nantes (Loire-Atlantique), rapporte Ouest-France . Elle avait été embauchée en mars 2021 par une entreprise spécialisée dans les panneaux lumineux d’information sur les recommandations d'un chasseur de têtes. Cette cadre avait signé un contrat à durée indéterminée à temps partiel (80 %), en raison d'une affection longue durée.

Mais lorsque cette femme de 43 ans annonce sa grossesse aux ressources humaines en juin, l'entreprise décide de rompre sa période d'essai de quatre mois et de la renvoyer. Ce qui relève selon le défenseur des droits d'un acte de discrimination.

Des justifications bancales

Au tribunal, la société a avancé d'autres arguments pour justifier le licenciement, à savoir un manque de compétences ou une mauvaise gestion. Or, ces éléments n'auraient jamais été portés à la connaissance de la cadre chargée des appels d'offres.

Cette dernière a donc obtenu 65 000 euros d'indemnités, les prud’hommes considérant qu'elle avait bien été victime de discrimination. L'entreprise a décidé de ne pas faire appel.

5 commentaires

  • 19 septembre 07:17

    je croyais que pendant la période d'essai, la rupture n'était pas à justifier.


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