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Les ménages modestes dépensent bien plus pour leur logement que les aisés
information fournie par Le Figaro 16/09/2020 à 09:20

(Crédits photo : Pexels -  )

(Crédits photo : Pexels - )

Le logement est le 1er poste de dépenses pour les plus modestes et seulement le 4e pour les plus aisés, selon l'Insee. Explications.

Les ménages les plus modestes dépensent proportionnellement bien plus pour leur logement que les plus aisés. C'est la conclusion d'une étude que vient de publier l'Insee. Ainsi, ce poste représente 22% des dépenses du premier quintile (les 20% les plus modestes) et seulement 12% pour le 5e quintile (les 20% les plus aisés), soit un écart de 10 points. Il y a 40 ans, il n'était que de 1,5 point, souligne l'Insee.

Cet écart pour le moins inattendu trouve son explication dans le fait que les plus modestes sont plus souvent des locataires que les plus aisés (62% contre 20%) mais aussi dans la définition que couvre le terme «dépenses». L'Insee ne prend en effet en compte, dans ses calculs, ni l'achat de logement ni les remboursements de prêts immobiliers, qu'il considère être de « l'épargne et non pas une consommation de logement ». Ce qui allège forcément le poids des dépenses des propriétaires. Mais dans ce cas, il ne s'agit plus que de dépenses d'entretien du logement.

Autre critère écarté de la méthodologie - et c'est une surprise: les «loyers imputés» des propriétaires. Un terme qui vous est sans doute plus familier sous l'appellation «loyers fictifs». Autrement dit, les loyers que les propriétaires auraient à payer s'ils étaient locataires du logement qu'ils habitent. L'Insee semble donc avoir changé d'avis sur ce concept que les cercles de réflexion aiment promouvoir au travers d'une taxe. Il y a deux ans, les statisticiens avaient en effet estimé que les loyers fictifs devaient être pris en compte dans la mesure où ils permettent de mieux mesurer le taux d'effort des ménages pour se loger.

Bref, les plus modestes dépensent plus que les plus aisés pour l'entretien de leur logement. Mais l'écart de 10 points constaté par l'Insee se réduit comme peau de chagrin, à statut d'occupation équivalent. Il est toujours à l'avantage des plus modestes, parmi les locataires, mais il n'est plus que de deux points (29% contre 27%). La différence est également très réduite du côté des propriétaires: le logement représente 11% des dépenses des 20% les plus modestes contre 8% pour les plus aisés.

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