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La taxe « Jean Valjean » proposée par Vincent Lindon
information fournie par Boursorama avec LabSense 09/07/2020 à 08:30

Que peuvent donc bien avoir en commun Sébastien Jumel, député communiste, Vincent Lindon, comédien français, et Jean Valjean, célèbre personnage né de la plume de Victor Hugo ? Peut-être le fait qu’ils soient tous trois engagés, rebelles, voire insoumis ! Quoi qu’il en soit, ils sont réunis au centre d’une idée qui fait débat : celle d’une « contribution exceptionnelle » qui serait versée par les plus hauts patrimoines pour faire face à la crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19.

iStock-legna69

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Pourquoi l’analogie avec Jean Valjean ?

Jean Valjean est le protagoniste du roman LES MISÉRABLES de Victor Hugo. Durant une période de dépression économique, il vole du pain pour nourrir les enfants de sa sœur. Cela lui vaut une peine de prison. À sa sortie, il lutte pour reprendre une vie normale et s’améliorer en tant qu’être humain. Il est ainsi décrit comme un paysan doté de fortes valeurs morales, qui cherche à se construire un avenir meilleur, tout en luttant contre les injustices (et la bourgeoisie). En ces temps de crise économique et de forts écarts sociaux, Vincent Lindon s’est emparé du symbole et proposer cette contribution des plus riches qu’il a donc baptisée « taxe Jean Valjean ».

Vincent Lindon « monte au créneau »

Acteur dit « engagé », Vincent Lindon est coutumier des « coups de gueule » pour défendre différentes causes. C’est donc avec son énergie habituelle qu’il a réagi en pleine crise du coronavirus, pour s’exprimer sur la gestion de la pandémie par la France. Face aux caméras de Médiapart, le 06 mai dernier, il s’est emporté : « Déjà insupportables, les inégalités explosent avec la pandémie ! » Il a également distillé ses idées pour un monde meilleur et dressé un bilan des trois premières années au pouvoir du président de la République, en dénonçant des « réformes restrictives » et « répressions policières »…

La taxe Jean Valjean défendue par des élus de gauche

L’idée de Vincent Lindon a donc été reprise par des députés de gauche tels que l’insoumis François Ruffin ou le communiste Sébastien Jumel, élu de Seine-Maritime. Sous leur impulsion, le concept de la taxe Jean Valjean est devenu une proposition de résolution, à valeur symbolique, cosignée par des communistes, des insoumis et quelques élus socialistes. Lors d’un point presse au Palais Bourbon, Sébastien Jumel a expliqué le principe de cette taxe : les contribuables possédant 10 millions d’euros de patrimoine et plus, seraient assujettis à une « taxe progressive de 1 à 5 %, qui permettrait de ramener 34 milliards profondément utiles dès la première année »… cette contribution exceptionnelle aurait vocation à « financer les services publics », et viendrait en complément de l’impôt de solidarité sur la fortune dont le rétablissement est réclamé tant par la gauche que par l’extrême droite. Le député Sébastien Jumel estimait sur le sujet : « La question de l’ISF n’est plus tenable pour les marcheurs. Mais comme ça ne tombera pas du ciel, il va falloir les bousculer ».

16 commentaires

  • 11 juillet 16:00

    Taxe J.Valjean = 100 000 chômeurs de plus...


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