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La France championne de la fiscalité selon l’OCDE
information fournie par Boursorama avec LabSense 18/01/2020 à 08:30

S'il est un titre de « champions » dont les Français se passeraient bien, c'est celui-ci… Notre pays caracole en tête des 34 pays membres de l'OCDE en termes de pression fiscale...

iStock-eyegelb

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En attendant que les baisses d'impôts promises par le gouvernement Macron deviennent tangibles, nous pouvons toujours tenter de positiver en découvrant une autre étude de l'OCDE ; indiquant que la France est également le pays qui occupe la première place au classement des dépenses sociales. Soulignons également que la pression fiscale continue à augmenter dans tous les pays de l'OCDE… Il n'empêche, c'est une 1ere place que nous céderions bien volontiers !

Comment s'orchestre la fiscalité en France ?

Les principaux prélèvements obligatoires des ménages en France se répartissent essentiellement en deux catégories : Les prélèvements dits « proportionnels », qui comprennent : Les cotisations salariales, La contribution sociale généralisée (CSG) La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) La taxe sur les produits énergétiques La taxe foncière (pour les propriétaires) La taxe d'habitation (pour les propriétaires et les locataires) Les droits de mutation (lorsqu'un bien est cédé) Les prélèvements dits « progressifs » qui comprennent : L'impôt sur le revenu L'impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui s'est substitué à l'impôt sur la fortune (ISF) Les droits de succession Pour ce qui concerne les sociétés, l'hexagone se distingue particulièrement par le poids des charges sociales — notamment patronales — qui leur est imposé. Les charges liées à l'impôt sur le revenu sont par contre proportionnellement plus faibles que dans d'autres pays de l'OCDE.

Quels écarts avec nos principaux voisins de l'OCDE ?

Alors que le ratio « recettes fiscales/PIB » (= la somme des impôts et des cotisations sociales nettes en pourcentage du produit intérieur brut) est de 41,7 % pour la zone euro, et de 40,3 % pour l'UE dans son ensemble, la France affiche un taux de 48,4 % ! Nous sommes suivis de près par la Belgique qui affiche un ratio de 47,2 %, puis viennent le Danemark (45,9 %) et l'Allemagne (41 %)… Dans le bas du tableau : 29,9 % pour la Bulgarie, 23 % pour l'Irlande, 27,1 % pour la Roumanie. C'est la taxation liée aux cotisations de sécurité sociale qui nous propulse sur la première marche du podium. Elles représentent 16,8 % de notre PIB. C'est le ratio le plus élevé de tous les pays membres de l'OCDE. La France détient également le ratio le plus élevé pour ce qui concerne les recettes fiscales issues des impôts sur le patrimoine. Peut-être le remplacement de l'ISF par l'IFI va-t-il légèrement atténuer ce triste record… En revanche, soulignons que notre pays se situe à peine au-dessus de la moyenne de l'OCDE en matière de taxation des biens et services, avec respectivement 11,3 % et 11,1 %. Enfin, la France se situe sous la moyenne des pays membres de l'OCDE en ce qui concerne les impôts sur le revenu et sur les bénéfices, dont les recettes représentent 10,9 % du PIB contre 11,4 % en moyenne dans l'OCDE.

32 commentaires

  • 23 janvier 20:14

    Fortunos: l'ensemble des régimes spéciaux du public coûtent environ 50 milliards par an et cela augmentera année après années si aucune réforme n'est faite


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