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Inquiets pour leur avenir, les Français se ruent sur les pièces en or
information fournie par Le Figaro 25/03/2021 à 19:35

(Crédits photo : Wikimedia Commons - cgb )

(Crédits photo : Wikimedia Commons - cgb )

En ce début d'année, les ventes de pièces en or ont doublé par rapport à l'an dernier.

Il s'agit d'un véritable paradoxe. Alors que la crise sanitaire a accéléré le déclin de l'utilisation des espèces comme moyen de paiement, les Français n'ont jamais eu autant d'appétit pour les monnaies de collection en métaux précieux. Les pièces en or sont de loin les plus convoitées. En décembre, un lot de 1 000 pièces à 2 500 euros l'unité proposé par la Monnaie de Paris est parti en quelques jours seulement. «Nous assistons à une nouvelle ruée vers l'or, ce qui ne s'était plus vu depuis la crise financière de 2008» , constate Marc Schwartz, le PDG de la Monnaie de Paris, qui fabrique les pièces circulant dans le pays.

La tendance, très marquée en 2020 (+ 15 % des ventes), s'accélère en ce début d'année, les ventes de pièces en or ayant doublé par rapport à l'an dernier. «Les tirages étant limités, nous avons parfois du mal à servir tous les clients , regrette le dirigeant de la plus vieille institution de France. En cette période incertaine, les Français épargnent davantage.» D'où l'engouement pour l'or, perçu depuis la nuit des temps comme une valeur refuge. Pour répondre à la forte demande, la Monnaie de Paris émettra dans les semaines qui viennent une nouvelle pièce en or de 1  000 euros (collection Laurier), qui sera suivie par une pièce en or de 500 euros. L'envolée des ventes de ces pièces a permis à la vénérable institution de renouer avec des résultats positifs en 2020 (800 000 euros). «Elles ont conforté le redressement de la situation économique de la Monnaie de Paris» , confirme Marc Schwartz, qui depuis son arrivée, en 2018, a simplifié l'organisation de l'institution et lancé un plan de réduction de 10 % des effectifs, sans plan social.

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