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Impôts : le jour de libération fiscale est plus tardif en France que dans les autres pays européens
information fournie par Boursorama avec Newsgene 18/07/2023 à 10:51

Selon le directeur général de l'Institut Molinari, il faudrait « se lancer dans des réformes structurelles ». (Illustration) (Pixabay / StartupStockPhotos)

Selon le directeur général de l'Institut Molinari, il faudrait « se lancer dans des réformes structurelles ». (Illustration) (Pixabay / StartupStockPhotos)

Le jour de libération fiscale intervient le 17 juillet en France, ce qui fait de notre pays le plus taxé d'Europe. À partir de cette date, les salariés français n'ont plus à s'acquitter de l'ensemble des prélèvements obligatoires et peuvent travailler pour eux. Une situation qui ne devrait guère évoluer dans les prochaines années.

En France, le jour de libération fiscale tombe le 17 juillet. Autrement dit, ça n’est que depuis hier que les Français ont fini de s'acquitter de l'ensemble des cotisations sociales, impôts et TVA, pour commencer à travailler pour eux-mêmes, rapporte une étude de l'Institut économique Molinari (IEM) relayée par Le Figaro . Cette date place de nouveau la France en tête des pays européens les plus taxés, alors que l’Hexagone avait été détrôné l’an passé par l’Autriche.

Des réformes insuffisantes

En effet, la France a eu cette année le jour de libération fiscale le plus tardif avec un taux réel de taxation du salarié moyen à 54,1 %. Vient ensuite la Belgique, avec une fiscalité dont le poids a été estimé à 53,5 %. L’Autriche, championne 2022, arrive troisième avec un taux réel de taxation à 53,4 %. Suivent ensuite l’Allemagne et l’Italie. Nos voisins espagnols et anglais arrivent loin derrière. Pour chacun de ces pays, le jour de libération fiscale survient plus tôt dans l'année.

Le gouvernement français avait pourtant multiplié les réformes ces derniers temps : 50 milliards de baisses d'impôt entre 2017 et 2022, allégement de 6 % des cotisations patronales en 2019, suppression des cotisations maladie et chômage lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron... Des mesures compensées par l'augmentation de la CSG en janvier 2018 et par l'alourdissement de l'impôt sur le revenu. « Il faudrait aller plus loin et oser se lancer dans des réformes structurelles » , a résumé Nicolas Marques, le directeur général de l'Institut Molinari.

Pas de gain de bien-être

Des réformes qui apparaissent d'autant plus nécessaires que le poids de la fiscalité française n'est pas assimilé à une quelconque forme de bien-être pour les Français. La satisfaction de ces derniers a en effet été mesurée à 7 sur 10, ce qui place l'Hexagone au 19e rang des 27 pays de l'Union européenne. Parmi les poids lourds européens, « la France serait le seul à ne pas faire refluer son déficit sous la barre des 3 % en 2026 » , a par ailleurs rappelé la Cour des comptes.

Pourtant, cette situation fiscale devrait peu évoluer dans les prochaines années. Dans ses dernières déclarations, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a en effet évoqué une possible « pause » dans les baisses d'impôts si le niveau de croissance du pays devait être insuffisant. « C'est le dernier moment pour envoyer un mauvais signal aux entreprises » , a alors rétorqué Patrick Martin, tout nouveau président du Medef.

8 commentaires

  • 19 juillet 09:03

    La France un pays ou tu paies un impôt sur l impôt, cela ne vous dis rien !!!


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