
Le marché immobilier évolue, passant de l'euphorie à l'attentisme. (© Gilles Tronel)
Les six premiers mois de cette année montrent un marché immobilier qui évolue, passant de l’euphorie à l’attentisme. La crise de la Covid a fait bouger les lignes en faveur de l’achat dans la pierre, mais la crise ukrainienne et les retournements économiques et financiers devraient ralentir les échanges. Le marché de 2022 ne sera pas celui de 2021, ni celui de 2019.
L’activité immobilière est soutenue : sur douze mois (au 31 mars 2022), le nombre de ventes reste élevé, à 1.175.000 transactions. Et, à quelques exceptions près comme en Lozère, le marché reste dans une dynamique exceptionnelle, souligne Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM, qui note toutefois un tassement des transactions en Moselle et en Alsace. En revanche, les compromis signés depuis le début de l’année sont en légère baisse de 3% sur les cinq premiers mois de l’année.
Selon le sondage réalisé par la FNAIM et l’Ifop, le moral des acheteurs (selon les personnes interrogées) décline, puisqu’ils sont 30% à être favorables à l’achat contre 58% un an auparavant. Le moral des vendeurs reste bon : ils sont 49% à penser que la conjoncture est bonne contre 55% en juin 2021.
Néanmoins, le constat du décalage entre les projets des acheteurs et des vendeurs est de plus en plus flagrant, et on se dirige vers un marché où le nombre de cédants l’emporterait sur celui des acheteurs, selon la FNAIM.
En tout état de cause, les prix ont encore progressé : + 7,7%, à 3.020 euros le m2, selon la FNAIM, tous territoires et tous biens confondus, contre + 6,7% en juin 2021 et + 3,9% en juin 2020.
C’est en Normandie et en Bretagne que la hausse est la plus forte sur un an et l’on note encore des progressions à deux chiffres dans plusieurs
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