
Immobilier : les locataires auraient fui Paris depuis le déconfinement
Le marché locatif parisien est touché par la crise sanitaire. Les recherches locatives ont baissé de près d'un quart depuis le déconfinement, selon le baromètre des loyers SeLoger . Dans le même temps, les propriétaires basculent leurs logements du marché de la location touristique à celui de la location longue durée.
La crise sanitaire du coronavirus a des conséquences sur le marché parisien de la location. Entre la fin du confinement et le 31 août, les recherches de logements ont ainsi baissé de 23 % par rapport à la même période, l'an passé, selon le dernier baromètre des loyers SeLoger, rapportent Les Echos . Un chiffre qualifié d' « historique » par Séverine Amate, porte-parole de la plateforme.
Dans les autres villes, les recherches sont en hausse
Une tendance que l'on ne retrouve pas dans les neuf autres grandes villes étudiées. Ainsi, sur cette même période, les recherches de location ont augmenté fortement à Nice (+ 40 %), Bordeaux (+ 36 %) et Marseille (+ 29 %) et un peu plus modérément dans les autres : Toulouse (+ 21 %), Nantes et Mulhouse (+ 12 %), Rennes (+ 10 %), Strasbourg et Lyon (+ 6 %). Les Parisiens auraient donc quitté la capitale pour d'autres villes : « La pandémie de coronavirus (…) a poussé certains locataires à accorder davantage d'importance aux critères de qualité de vie, à l'importance d'avoir de l'espace, un extérieur » , explique Séverine Amate.
La tendance observée pour les logements neufs est la même. A Paris, la consultation de biens à vendre affiche une hausse de 5 % mais sans commune mesure avec ce qui est observé pour Bordeaux (+ 164 %), Nantes (+ 139 %) et Strasbourg (+ 100 %).
Des logements quittent le marché de la location touristique
Un autre phénomène aurait pour origine la crise sanitaire. La mise en location de logement en longue durée est en hausse de 64 % entre le 1 er juin et le 31 juillet 2020, comparé à la même période en 2019. La tendance s'observe dans d'autres villes également comme Nice ou Bordeaux. En revanche, la location touristique de courte durée s’essouffle au profit des longues durées.
L'offre de location en meublé a également augmenté dans la capitale de 11 %. Beaucoup de ces logements étaient auparavant sur le marché de la location saisonnière.
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