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Immobilier : l'offre peine à repartir dans de nombreuses villes françaises malgré la reprise des visites
information fournie par Boursorama avec Newsgene 31/12/2020 à 15:00

Dans 16 des 40 plus grandes villes françaises, les biens disponibles fin 2020 sont moins nombreux qu'un an auparavant. (Pixabay / mastersenaiper)

Dans 16 des 40 plus grandes villes françaises, les biens disponibles fin 2020 sont moins nombreux qu'un an auparavant. (Pixabay / mastersenaiper)

Les professionnels de l'immobilier comptaient sur la reprise des visites après le confinement pour que l'offre atteigne des niveaux similaires à ceux enregistrés avant l'épidémie de Covid-19. Le marché n'a pourtant pas retrouvé son dynamisme partout. Dans 16 des 40 plus grandes villes françaises, les biens disponibles fin 2020 sont moins nombreux qu'un an auparavant.

La crise liée au coronavirus a lourdement et durablement impacté le secteur de l'immobilier. Plusieurs villes françaises n'ont ainsi pas retrouvé une offre de logements comparable à celle de décembre 2019. Ce constat concerne 16 des 40 villes du pays comptant plus de 100 000 habitants, selon le baromètre SeLoger relayé par Capital .

Les annonces chutent dans de nombreuses villes

Les deux villes les plus touchées sont Nîmes et Nancy. Le nombre d'annonces immobilières concernant ces communes sur SeLoger.com a connu une chute de 38% entre décembre 2019 et décembre 2020. La baisse a été de 32% au Mans. Amiens, Besançon et Metz ont connu une diminution comprise entre 21 et 25%.

Quatre autres grandes villes ont vu leur offre immobilière se réduire de plus de 10 % en un an. Il s'agit de Toulon (-11%), Clermont Ferrand (-12%), Reims (-14%) et Brest (-19%). Les professionnels misaient sur le déconfinement et la possibilité de visiter à nouveau les biens depuis le 28 novembre dernier pour redynamiser le marché. Mais l'impact ne s'est donc finalement pas fait ressentir partout.

Les transactions se maintiennent

Le secteur peut cependant s'appuyer sur des chiffres rassurants. Le nombre de crédits immobiliers souscrits a par exemple connu un boum en septembre.

Dans l'ensemble du pays, il n'y a eu que 10 000 transactions de moins en novembre 2020 par rapport à novembre 2019, une baisse très mesurée compte tenu du contexte. La pandémie de Covid-19 a aussi modifié les préférences des acheteurs. Ces derniers privilégient désormais davantage les plus petites communes.

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