
La crise sanitaire a changé les critères de recherche des acquéreurs. (© cc S. Mignon)
Le marché de l'immobilier fait preuve de résilience, mais il connaît des évolutions notables par rapport à la tendance qui prévalait avant la crise sanitaire.
Fin avril, la résilience du marché immobilier se confirme dans les dernières publications des professionnels du secteur, mais l’évolution de la tendance, qui s'est manifestée depuis la sortie du premier confinement au printemps 2020, est confortée elle aussi.
Concernant les ventes, une reprise haussière avait été constatée dès septembre 2020. Elle a conduit à un total de 1.024 000 transactions en rythme annuel au 31 décembre 2020, limitant ainsi la baisse des volumes à 4% sur un an après une année 2019 record. Une résistance remarquable compte tenu de la quasi-interruption du marché lors du premier confinement du printemps 2020 et d'une activité réduite lors du second confinement en novembre dernier.
De façon inattendue, ce rythme s’est confirmé depuis début 2021, avec la publication fin avril par les notaires de France d’un cumul de 1.046.000 transactions sur douze mois à fin février 2021, soit un repli de seulement 2,3 % sur un an.
L’appétence pour l’immobilier est donc restée forte. Mais sa dynamique se réoriente davantage vers les périphéries des grandes villes que dans leurs centres, ou vers des territoires qui étaient prisés au départ plutôt comme destinations de résidence secondaire.
En quête de verdureAvec les restrictions sanitaires et les confinements, les habitants des grandes villes se sont en effet convertis au télétravail et ont eu
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