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Hausse de 7% des investissements sur l’immobilier résidentiel à 7,4 milliards € en 2021 selon ImmoStat
information fournie par Primaliance 22/02/2022 à 08:00

Le GIE ImmoStat, constitué des principaux acteurs français du conseil et de l’expertise immobilière (BNP Paribas Real Estate, CBRE,Cushman & Wakefield, et JLL), s’est associé à des spécialistes du résidentiel (BPCE Solutions immobilières, Foncia Valorisation et Ikory) pour dresser un panorama exhaustif du marché de l’investissement en immobilier résidentiel en 2021. Ces experts viennent de publier leurs données qui confirment une tendance déjà observée en 2020 : le fort appétit des investisseurs pour ce secteur immobilier relativement épargné par la crise sanitaire.

7,4 milliards € investis en immobilier résidentiel en 2021

ImmoStat a estimé à 7,4 milliards € le volume des investissements réalisés sur le secteur résidentiel en 2021. C’est une hausse de 7% par rapport à 2020, qui avait déjà été une année record. C’est surtout au premier semestre 2021 que le décollage a été important avec pas moins de 4,4 milliards € engagés, une hausse de 23% par rapport à S1 2020. La fin de l’année reste néanmoins sur un rythme très élevé avec 1,8 milliards € d’investissements réalisés au 4ème trimestre 2021, en retrait toutefois de 21% par rapport au T4 2020 qui avait été exceptionnel.

Dans le détail, ce sont les actifs résidentiels classiques et intermédiaires qui accaparent l’essentiel du marché, totalisant 6,3 milliards € en 2021 (en hausse de 11 % par rapport à 2020), alors que les actifs résidentiels gérés s’affichent pour leur part en retrait de 11% à 1,1 milliard €.

ImmoStat précise que ce chiffre de 7,4 milliards € représente le volume global des actifs résidentiels acquis en bloc l’année dernière. Il s’agit d’un nouvel indicateur qui tient compte de toutes les typologies d’actifs résidentiels qui sont vendus de cette manière : logements locatifs classiques ou intermédiaires, résidences étudiantes et seniors (hors Ehpad), résidences de coliving, et actifs résidentiels mixtes. A noter que les logements sociaux purs sont exclus de cet indicateur.

Des opportunités contraintes par un manque d’offre

CBRE observe que les volumes de 2021 auront été initiés à 45% par les opérations de portefeuilles, avec en particulier la transaction In’li (filiale dédiée au logement intermédiaire du Groupe Action Logement en Ile-de-France) qui représente pas moins de 27 % des engagements en résidentiel sur 2021. On comprend ainsi qu’un petit nombre d’acteurs importants animent une grosse partie de ce marché. «Si la demande est là, la composition structurelle même du marché résidentiel français limite les opportunités à l’acquisition : peu de profondeur sur le marché existant et un potentiel sur le neuf qui nécessite une vraie proximité avec les acteurs de la promotion pour se positionner en amont des projets», analyse Sébastien Lorrain, directeur résidentiel de CBRE France. «Comme les années passées, la CDC et les opérateurs de logements intermédiaires et sociaux continuent d’être des acteurs majeurs sur le marché résidentiel français, mais ils sont aujourd’hui challengés par les investisseurs institutionnels de long terme, de plus en plus présents», ajoute-t-il.

En dehors de ces opérateurs, le marché est composé de transactions de tailles plus faibles, avec un montant moyen par opération de 19 millions € (hors portefeuille In’li qui fausserait la moyenne). 52 opérations (sur 282) dépassent le seuil des 30 millions € en 2021: «Cela montre une évolution du marché vers une institutionnalisation croissante du marché institutionnel français, avec, in fine, de plus gros volumes d’investissement» estime Sébastien Lorrain.

Retrouvez cet article sur Primaliance.com

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