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Gard : elle verse 100 000 € d'acompte mais la maison de ses rêves se limite à des rangs de parpaings
information fournie par Boursorama avec Newsgene 23/12/2022 à 10:00

Une habitante du Gard a payé un acompte de 100 000 euros pour une maison qui ne sera certainement jamais construite. Photo d'illustration. (SATYAPREM / PIXABAY)

Une habitante du Gard a payé un acompte de 100 000 euros pour une maison qui ne sera certainement jamais construite. Photo d'illustration. (SATYAPREM / PIXABAY)

Une Gardoise qui a acheté une maison en ossature bois aurait dû emménager en mars 2022. Mais le promoteur ne l'a toujours pas livrée malgré les 100 000 euros d'acompte. Les panneaux de bois sont bloqués au Kosovo. En attendant, la malheureuse vit dans un studio prêté par une amie.

Séverine Mazière, une habitante de Bagnols-sur-Cèze (Gard), attend depuis mars 2022 de rentrer dans sa nouvelle maison en ossature bois. Problème : le promoteur ne l'a jamais livrée alors que cette mère de famille a versé près de 100 000 euros d'acompte, relate Midi Libre .

C'est en 2020 que cette assistante dentaire a décidé de vendre sa maison d'Alès pour acheter un terrain à Bagnols et y installer un chalet en bois dont elle a elle-même dessiné les plans. Elle fait affaire avec un promoteur normand. Un premier acompte est versé fin 2021 et un second, un an plus tard. « Je devais rentrer dans ma maison en mars 2022. C'est une maison préfabriquée, ça va très vite quand les fondations sont faites » , confie la Gardoise au quotidien régional.

Trois plaintes en France

Des rangs de parpaings ont bien été posés en février dernier sur le terrain mais depuis, plus rien. Un huissier est venu faire un constat en juillet dernier et une plainte a été déposée le mois suivant. Deux autres personnes ont porté plainte contre le promoteur en France.

Séverine Mazière a contacté le patron de l'usine kosovare qui produit l'ossature en bois. Ce dernier lui a confirmé que les panneaux avaient été fabriqués et qu'il avait été payé. Mais qu'il ne pouvait pas payer les frais de douanes ni la dalle. Des frais que ne peut pas non plus payer la quinquagénaire.

Réfugiée dans un studio

La maman s'est d'abord installée dans une caravane sur son terrain mais depuis que le froid est arrivé, elle vit dans un studio d'une amie. Son fils « a dû aménager une voiture pour dormir dedans » . Ses deux passages dans l'émission de Julien Courbet, sur RTL, n'ont rien donné. De son côté, sa fille a lancé une cagnotte en ligne « Pour Séverine, une maman sans maison » .

5 commentaires

  • 23 décembre 12:19

    Faut seposer des questions quand même avant de payer une elle somme !Le promoteur est seul responsable. Le reste ne la concerne pas.Qu'elle attaque en justice et que la justice fasse son travail.C'est là où l'on voit où le bât blesse...la Justice.


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